JO d'hiver Pékin 2022 : la flamme olympique transmise aux organisateurs, nouvel appel au boycott

JO d'hiver Pékin 2022 : la flamme olympique transmise aux organisateurs, nouvel appel au boycott
Tous droits réservés Thanassis Stavrakis/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews avec AFP
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Lors d'une cérémonie organisée au Stade panathénaïque d'Athènes, la torche a été remise au comité d'organisation Pékin-2022. Dans le même temps, des activistes, notamment Ouïghours et Tibétains, ont tenu une conférence de presse pour appeler le CIO à reporter l’événement.

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A quelques mois du début des Jeux Olympiques d'hiver à Pékin, la flamme olympique a démarré son périple. Lors d'une cérémonie organisée au Stade panathénaïque d'Athènes, la torche a été remise à Yu Zaiqing, vice-président du comité d'organisation Pékin-2022. La veille, la flamme avait été allumée dans le temple d’Héra à Olympie, berceau des jeux de l'antiquité.

Celle-ci s'envolera ensuite pour la Chine où elle doit arriver mercredi à 10h00 locales."La flamme olympique va voyager jusqu'à la Grande Muraille et à travers d'autres parties de la Chine, apportant avec elle la lumière de la paix et de l'amitié", a déclaré Yu Zaiqing.

Dans le même temps, des activistes - notamment Ouïghours et Tibétains - ont tenu une conférence de presse à Athènes. Cette fois encore, ils ont appelé le CIO à reporter l'événement."C'est du sport-washing. Il n'y a aucune raison légitime d'accueillir les Jeux pendant un génocide", a déclaré Zumretay Arkin, responsable du Congrès mondial ouïghour. Ils dénoncent notamment la surveillance et les violations des droits humains perpétrés par la Chine à l'encontre des communauté ouïgour et tibétaine, ou des habitants de Hong Kong.

D'après Pema Doma, directrice de campagne de l’organisation « Students for a Free Tibet », le CIO est en train de légitimer "l’une des pires violations des droits de l’homme de tout le XXIe siècle" et de souiller l’esprit des Jeux. Il y a quelques jours, le vice-président du CIO, l'Australien John Coates, a déclaré que contester la Chine sur sa feuille de route en matière de droits humains n’était pas de la "responsabilité" de son organisme.

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