Climat : depuis l'espace, l'astronaute Thomas Pesquet livre ses inquiètudes pour la planète

L'installation "Le paradis fragile" à Oberhausen en Allemagne (octobre 2021)
L'installation "Le paradis fragile" à Oberhausen en Allemagne (octobre 2021) Tous droits réservés Martin Meissner/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Julien Pavy avec AFP
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Avant la COP26, l'astronaute français livre son constat sur les changements climatiques. Inondations, incendies, tempêtes... Des phénomènes extrêmes qu'il a pu observer depuis l'espace.

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Avant la COP26 sur le climat, l'astronaute français Thomas Pesquet fait part de ses observations et de ses inquiétudes sur les changements climatiques.

Les dégâts du climat vus de l'ISS

A 400 kilomètres au-dessus de nos têtes, les astronautes de la Station spatiale internationale sont les observateurs privilégiés des merveilles de notre planète, mais aussi des dégâts environnementaux majeurs créés par les changements climatiques.

Avant la COP26 de Glasgow, le Français Thomas Pesquet livre ses observations et ses inquiétudes sur la multiplication des phénomènes extrêmes.

"Clairement, les ouragans et les feux de forêts, depuis l'espace, je n'avais jamais assisté à ça lors de ma mission précédente. Des feux de forêts d'une ampleur incroyable avec des volutes de fumée, des colonnes de fumée qu'on voit depuis l'espace pendant des jours et des jours et des jours. C'était impressionnant de se dire : l'énergie, qui s'est dégagée et les dégâts qui étaient évidemment provoqués, pour les gens qui avaient la malchance d'être sur la trajectoire de ces incendies."

Les ouragans et les feux de forêts, depuis l'espace, je n'avais jamais assisté à ça lors de ma mission précédente.
Thomas Pesquet
astronaute français

Une planète encore plus fragile

Cinq après son premier vol dans l'espace, Thomas Pesquet a retrouvé d'en haut une planète qui lui semble, aujourd'hui, encore plus fragile.

"La pollution des rivières, l'érosion des sédiments le long des cours d'eau qui arrivent dans la mer et qui détruisent les terres arables en amont. La pollution de l'air, la fonte des glaciers, les coupes dans la forêt amazonienne, tout ça, on l'observe depuis la station spatiale."

La pollution de l'air, la fonte des glaciers, les coupes dans la forêt amazonienne...
Thomas Pesquet
astronaute français

Thomas Pesquet dit espérer une COP26 ambitieuse, à l'écoute des experts, avec des mesures contraignantes pour les pays. L'urgence, insiste-t-il, est de sortir du tout carbone et de donner la priorité aux énergies renouvelables, sans gaz à effet de serre.

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