Elle est considérée comme la première victime d'une loi extrêmement restrictive sur l'avortement en Pologne.
En Pologne, des dizaines de milliers de femmes sont descendues dans la rue ce vendredi pour dire leur colère après ce qu'elles considèrent comme la première victime de l'interdiction de l'IVG en Pologne.
Une jeune femme en effet est décédée dans un hôpital parce que les médecins ont refusé de pratiquer l'avortement de son foetus, non viable, choisissant d'attendre qu'il meure naturellement in utero, ce qui a entraîné la mort de la patiente par choc septique.
Réactions parmi les manifestants :"Bien qu'en théorie, ils (les médecins) pouvaient interrompre la grossesse car elle mettait en danger la vie de la mère, ils ont eu peur et ont attendu que le fœtus meure naturellement. S'ils avaient agi plus tôt, cette femme serait en vie."
"J'ai très peur de ce qui se passe, dit une autre femme. J'ai une fille en âge d'être mère et je lui déconseille de tomber enceinte en ce moment."
Cela fait neuf mois que la Cour constitutionnelle polonaise a validé la loi imposant des conditions ultra-restrictives à l'avortement, l'interdisant quasiment en pratique.
Des ONG ont appelé la Commission européenne à sanctionner Varsovie en lui refusant l'octroi de fonds européens pour non respect des "valeurs de l'UE ".