Guadeloupe : la situation se tend, le gouvernement envoie des renforts policiers

Devant le CHU de Pointe-à-Pitre, jeudi soir
Devant le CHU de Pointe-à-Pitre, jeudi soir Tous droits réservés AFP
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Par euronews & AFP
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L'activité hospitalière est perturbée. Depuis près d'une semaine maintenant, les Antivax érigent des barrages routiers sur les principales routes de l'île.

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Les esprits s'échauffent en Guadeloupe et l'activité hospitalière est perturbée. Depuis près d'une semaine maintenant, les Anti-vax érigent des barrages routiers sur les principales routes de l'île, et de préférence devant le CHU de Pointe-à-Pitre, dont les accès sont filtrés.

Le gouvernement a décidé d'envoyer 200 policiers et gendarmes en renfort.

Le collectif d'organisations syndicales et citoyennes à l'origine des manifestations proteste contre le passe sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19.

Dans l'hôpital, le personnel s'organise comme il peut mais il ne faudrait pas que les blocages empirent.

"Depuis une semaine, raconte ce médecin, il y a les barrages routiers qui pénalisent énormément le personnel qui vient de tous horizons, que ce soit médical ou paramédical. Donc c'est vrai qu'on est obligés d'attendre que tout le monde soit présent pour démarrer, et attendre la relève pour continuer, donc cela a un impact. Mais chacun y donne du sien et on peut encore tenir"

L'épidémie de Covid est repartie sur l'île, mais sans exploser, et "la situation reste stable au niveau hospitalier", selon un communiqué de la préfecture, avec un taux de positivité à 1,5%.

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