Nouvelles violences en Martinique : 10 policiers blessés et 10 personnes interpellées

Débris laissés par des manifestants bloquant une rue du Gosier, en Guadeloupe, 21 novembre 2021
Débris laissés par des manifestants bloquant une rue du Gosier, en Guadeloupe, 21 novembre 2021 Tous droits réservés AP Photo/Elodie Soupama
Tous droits réservés AP Photo/Elodie Soupama
Par euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La Guadeloupe et la Martinique connaissent un important mouvement de contestation, né du refus de l'obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers.

PUBLICITÉ

Malgré l'instauration d'un couvre-feu nocturne, des violences ont de nouveau perturbé la Martinique.

Des policiers ont été pris pour cible sur un barrage à Fort-de-France et l'un deux a été blessé au bras par des plombs. Le raid est intervenu. Bilan des dernières heures : 10 policiers ont été blessés et 10 personnes ont été interpellées selon le ministère français de l'intérieur.

La nuit dernière, quatre journalistes français, avaient également essuyé des tirs de la part d'hommes circulant en moto dans une rue déserte de Fort-de-France, alors qu'ils étaient en train de filmer et de prendre des photos à bonne distance d'un barrage en feu.

Ces coups de feu sont "totalement inacceptables", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, prônant "évidemment une fermeté absolue face à ces situations".

La Guadeloupe et la Martinique, distantes de 120 km l'une de l'autre, connaissent un important mouvement de contestation, né du refus de l'obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers, qui a dégénéré en crise sociale. Une crise révélatrice des attentes d'une population où beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté et où le chômage des jeunes explose.

Les autorités ont entamé des discussions avec des syndicats et des élus pour tenter de sortir de l'impasse. Jeudi , le gouvernement français a annoncé envisager une "solution individuelle" pour les personnels soignants et pompiers de Guadeloupe sensés être suspendus car contre la vaccination obligatoire.

Sources additionnelles • AP, AFP

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les journalistes ont eu un accès rare au sous-marin français à propulsion nucléaire de classe Rubis

Elections européennes : les Républicains font campagne sur l'immigration à Menton

Paris se débarrasse-t-elle de ses migrants en vue des JO ?