Visé par une enquête pour corruption, il avait dû quitter son poste en octobre.
L'ex-chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz a annoncé ce jeudi son départ de la vie politique alors qu'il est visé par une enquête pour corruption qui lui avait coûté son poste en octobre.
"C'est un nouveau chapitre de ma vie qui s'ouvre aujourd'hui", a-t-il déclaré aux journalistes à Vienne, disant vouloir consacrer du temps à sa famille.
Il a également évoqué un nouveau "défi professionnel" dans les mois à venir, sans donner de détails.
Deux mois à peine après sa démission de la chancellerie sur des soupçons de corruption, Sebastian Kurz, présenté hier comme "l'enfant prodige" de la politique autrichienne, tire donc à 35 ans sa révérence.
Après avoir quitté son poste de chancelier en octobre dernier, alors qu'une enquête avait été ouverte à son encontre, il était resté à la tête du parti conservateur ÖVP dont il présidait aussi le groupe parlementaire.
Il a expliqué avoir été "usé" par les récentes accusations du parquet, qu'il rejette et qui ont "entamé son enthousiasme". "Je ne suis ni un saint ni un criminel, je suis un être humain avec des forces et des faiblesses", a-t-il souligné.
Clamant son innocence, Sebastian Kurz avait demandé à un proche, le ministre des Affaires étrangères Alexander Schallenberg, de lui succéder.