En Grèce et à Chypre, le pape déplore le sort des migrants et le "cimetière" méditerranéen

En Grèce et à Chypre, le pape déplore le sort des migrants et le "cimetière" méditerranéen
Tous droits réservés Thanassis Stavrakis/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
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Par Camille Pauvarel
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Le souverain pontife a passé plusieurs jours en Grèce et à Chypre où il a appelé l’Europe à prendre ses responsabilités et porter secours aux migrants qui souhaitent arriver sur son sol.

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Le pape est rentré de son voyage de cinq jours en Grèce et à Chypre.

Lors de son dernier déplacement auprès de jeunes d'une école catholique athénienne, le souverain pontife a encouragé "l'ouverture aux autres" et mis en garde contre les appels au consumérisme.

Son voyage aura été marqué par un discours poignant en faveur de l'aide aux migrants. Sur l'île de Lesbos, où de nombreux demandeurs d'asile arrivent chaque jour, François a vivement dénoncé l'attitude de l'Europe. Avec une voix douce mais des mots forts, le chef de l'Eglise catholique a invité les pays européens à prendre leur responsabilité en ne laissant pas certains Etats gérer seuls le flux migratoire.

"Ne laissons pas notre mer se transformer en une mer de désolation et de morts. Ne permettons pas que ce lieu de rencontre devienne le théâtre de conflits. Ne laissons pas cette mer de souvenirs se transformer en une mer d'oubli. Frères et sœurs, je vous en prie, arrêtons ce naufrage de civilisation".

Pour le pape, la mer Méditerranée devient un cimetière froid sans pierres tombales. Et ce alors que d'après l'Organisation internationale pour les migrations, l’année 2021 recense déjà plus de morts et disparitions que chacune des trois années précédentes.

Pour joindre la parole aux actes, le souverain pontife a déclaré être sur le point d'accueillir cinquante réfugiés à Rome.

Lors de son précédent voyage sur l'île grecque en 2016, il avait crée la surprise en proposant l'asile à douze Syriens.

Le pape argentin est lui même issu d'une famille de migrants italiens.

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