Joe Biden et Vladimir Poutine échangent sur l'Ukraine, mais sans avancée concrète

Joe Biden et Vladimir Poutine échangent sur l'Ukraine, mais sans avancée concrète
Tous droits réservés AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par Laurence Alexandrowicz
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le long de l'Ukraine, Moscou a massé des dizaines de milliers de troupes et des chars, laissant craindre une invasion prochaine. Si cela arrive, Washington promet des sanctions économiques lourdes, Moscou répond qu'il craint une expansion de l'OTAN et exige des garanties.

PUBLICITÉ

L'Ukraine au centre de la discussion de deux heures entre les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine, mais sans résultat concret.

Le long de l'Ukraine, Moscou a massé des dizaines de milliers de troupes et des chars, laissant craindre une invasion prochaine. Si cela arrive, Washington promet des sanctions économiques bien plus lourdes que celles imposées à la Russie depuis 2014, notamment contre le projet du gazoduc "Nord Stream 2", par lequel la Russie, très dépendante de ses ventes d'hydrocarbure, veut doubler ses livraisons de gaz naturel vers l'Allemagne.

"Le président Biden a été direct et sans détour avec le président Poutine, comme il l'est toujours, a déclaré après la rencontre Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis. Il a réitéré le soutien de l'Amérique à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Il a dit directement au président Poutine que si la Russie envahit à nouveau l'Ukraine, les États-Unis et nos alliés européens répondront par des mesures économiques fortes."

La Russie craint de voir l'OTAN à sa frontière

La réponse de la Russie, c'est un communiqué du Kremlin, qui exprime sa crainte de voir l'OTAN s'étendre en Ukraine : "L'Alliance tente dangereusement de conquérir le territoire ukrainien et renforce son potentiel militaire à nos frontières russes."

La Russie exige des garanties fiables et juridiquement fixées qui excluent l'expansion de l'OTAN vers l'Est.

Joe Biden doit appeler jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a des raisons de se sentir menacé : une grande partie du récent renforcement militaire russe se trouve en Crimée, que la Russie a annexé en 2014 à l'Ukraine.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Xi Jinping et Vladimir Poutine renouvellent leur entente par visio-conférence

Inondations en Russie : des centaines de sinistrés manifestent pour obtenir des compensations

La journaliste américaine Alsu Kurmasheva reste en prison