La France restreint les voyages depuis et vers le Royaume-Uni, en raison du variant Omicron

Archives : Terminal eurostar, Gare du Nord (Paris), le 21/12/2020
Archives : Terminal eurostar, Gare du Nord (Paris), le 21/12/2020 Tous droits réservés Lewis Joly/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews avec AFP, AP
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Le gouvernement français a annoncé jeudi rétablir à compter de samedi l'obligation de "motifs impérieux" pour les voyageurs en provenance et à destination du Royaume-Uni face à "la diffusion extrêmement rapide du variant Omicron" dans ce pays.

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Le gouvernement français a annoncé ce jeudi rétablir à compter de samedi l'obligation de "motifs impérieux" pour les voyageurs en provenance et à destination du Royaume-Uni face à "la diffusion extrêmement rapide du variant Omicron" dans ce pays.

Il y aura "obligation de disposer d'un motif impérieux pour se rendre ou venir du Royaume-Uni, pour les personnes non vaccinées comme les personnes vaccinées", mais ces motifs "ne permettront pas de se déplacer pour raisons touristiques ou professionnelles", a précisé le gouvernement dans un communiqué.
Il a aussi appelé les voyageurs à "reporter leur voyage" au Royaume-Uni.

78 610 cas en 24 heures

Confronté à une flambée des contaminations liée au variant Omicron du coronavirus, le Royaume-Uni a fait état mercredi de 78 610 cas positifs enregistrés en 24 heures, du jamais vu depuis le début de la pandémie en 2020, selon des chiffres officiels.

« Selon les propres termes du gouvernement britannique, le Royaume-Uni va se confronter à un "raz-de-marée" lié au variant Omicron dans les prochains jours », a justifié Matignon.

Ainsi, "à compter de ce samedi matin 0 heure", il y aura "obligation de disposer d'un motif impérieux pour se rendre ou venir du Royaume-Uni, pour les personnes non vaccinées comme les personnes vaccinées", mais ces motifs "ne permettront pas de se déplacer pour raisons touristiques ou professionnelles", a précisé le gouvernement dans son communiqué.

Qui est concerné par les "motifs impérieux" ?

Pourront se rendre au Royaume-Uni ou entrer en France pour "motif impérieux" :

  • tout "ressortissant français, ainsi que son conjoint (marié, pacsé et concubin) et ses enfants"

  • tout "ressortissant britannique et membres de sa famille bénéficiaires de l'accord" sur le Brexit

  • les "ressortissant(s) de l'Union européenne ou assimilé" ainsi que leurs conjoints et leurs enfants ayant leur résidence principale en France"

  • les "ressortissants de pays tiers, titulaires d'un titre de séjour ou d'un visa de long séjour français ou européen" résidant en France

  • les voyageurs "en transit de moins de 24 heures en zone internationale dans les aéroports"

  • certains étudiants inscrits "dans des cours de français langue étrangère (FLE)"

  • certains professionnels de santé.

En outre, les voyageurs, y compris les personnes vaccinées, devront présenter au départ un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h.

Cela "équivaut à un alignement avec les règles valant d'ores et déjà pour les personnes non vaccinées", a fait valoir le gouvernement.

Système d'isolement

Un système d'isolement est par ailleurs instauré. Avant le départ du Royaume-Uni, il faudra "s'enregistrer sur une plateforme numérique" et identifier l'adresse du séjour en France. "Cette plateforme permettra de générer des arrêtés préfectoraux fixant l'obligation d'isolement dans le lieu de leur choix à tous les voyageurs, non vaccinés comme vaccinés", mais cet isolement pourra être levé "à compter de 48h" en cas de test négatif.

"Des contrôles seront organisés de façon à garantir la bonne mise en oeuvre de ces mesures", a encore souligné Matignon.

L'objectif de ce "contrôle encore plus drastique que celui qui existe aujourd'hui" pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni est de "ralentir au maximum l'arrivée de cas de variant Omicron sur notre sol, le temps qu'on vaccine avec des doses de rappel", avait expliqué un peu plus tôt le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur BFMTV et RMC.

"Cela permet de resserrer encore les mailles du filet pour ralentir au maximum" sa propagation, a-t-il insisté.

En France 240 cas ont été détectés, mais "il y en a probablement plus", a ajouté M. Attal.

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