Ukraine, pandémie, gaz, Navalny : face à la presse, Vladimir Poutine aborde les dossiers brûlants

Le président russe Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse - Moscou (Russie), le 23/12/2021
Le président russe Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse - Moscou (Russie), le 23/12/2021 Tous droits réservés AP Photo
Par Euronews
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Sur l'Ukraine, le président russe rappelle aux Occidentaux la ligne rouge à ne pas franchir : Moscou ne tolèrera pas que l'Alliance atlantique avance ses pions vers la frontière russe.

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La pandémie, les tensions avec l'Ukraine ou encore la crise énergétique... Autant de sujets majeurs qui étaient au cœur de la traditionnelle conférence de presse annuelle de Vladimir Poutine.

Ukraine : Poutine met l'Otan en garde

Sur l'Ukraine, le président russe rappelle aux Occidentaux la ligne rouge à ne pas franchir : Moscou ne tolèrera pas que l'Alliance atlantique avance ses pions vers la frontière russe.
"Nous l'avons dit très franchement, a indiqué Vladimir Poutine : il ne doit pas y avoir d'expansion de l’Otan vers l'Est. La balle est dans le camp des Occidentaux. Ils doivent désormais nous donner une réponse."

Il ne doit pas y avoir d'expansion de l’Otan vers l'Est.
Vladimir Poutine
président russe

Tensions énergétiques avec l'Europe

Concernant les tensions énergétiques, alors que les stocks de gaz sont au plus bas en Europe, Vladimir Poutine se dit disposer à augmenter les livraisons de gaz vers le continent, mais dans le cadre de nouveaux contrats à long terme pour stabiliser le marché.
Il dénonce l'attitude des Européens sur ce point :
"Il n'y a pas besoin de détruire les contrats à long terme. Mais, la Commission européenne nous a dit qu'il fallait passer aux liens de marché, que le marché allait tout réguler. Et donc, le marché a régulé (et les tarifs ont grimpé)."

Il n'est pas nécessaire de détruire les contrats à long terme.
Vladimir Poutine
président russe

Enfin sur la pandémie, Vladimir Poutine a dit viser une immunité collective à 80% d'ici le second trimestre.
A ce stade, seulement 44% de la population est vaccinée.

Galina Polonskaya, correspondante d'euronews à Moscou :"A l'issue de cette conférence de presse, on pourrait arriver à la conclusion que la balle n'est pas dans le camp de la Russie sur de nombreux fronts. Le pays attend des garanties de sécurité immédiates ainsi que des offres et des demandes de contrats de gaz. Et aussi des preuves de l'empoisonnement présumé de l'opposant Alexeï Navalny. Des preuves que la Russie n'a toujours pas reçues."

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