Russie-Ukraine : personne ne veut la guerre, tous s'y préparent

Exercices militaires ukrainiens (à g.) et russes (à dr.), le 28/01/2022
Exercices militaires ukrainiens (à g.) et russes (à dr.), le 28/01/2022 Tous droits réservés AP Photo/Pavlo Palamarchuk - Russian Defense Ministry Press Service via AP
Par euronews avec AFP, AP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Russes et Ukrainiens testent chacun leurs matériels de guerre, comme pour montrer qu'ils sont prêts à en découdre. Mais tous disent encore vouloir éviter un conflit armé.

PUBLICITÉ

Russes et Ukrainiens testent chacun leurs matériels de guerre, comme pour montrer qu'ils sont prêts à en découdre. Mais tous disent encore vouloir éviter un conflit armé.

Plusieurs dizaines de milliers soldats russes sont déployés aux frontières ukrainiennes depuis fin 2021. Officiellement pour s'entraîner. En témoignent ces images tournées en mer Noire, et relayées ce vendredi par le ministère russe de la Défense.

Et dans le même temps, le chef du Kremlin assure au président français son souhait d'une "désescalade" et la nécessité d'une poursuite du "dialogue". C'est ce qui ressort de l'entretien téléphonique que Vladimir Poutine a eu ce vendredi avec Emmanuel Macron.

Même discours rassurant dans la bouche du chef de la diplomatie russe.

Il n'y aura pas de guerre dans la mesure où cela dépend de la Russie, nous ne voulons pas de guerre.
Mais nous ne laisserons pas nos intérêts être grossièrement bafoués et ignorés.
Sergueï Lavrov
Ministre russe des Affaires étrangères

La Russie nie tout projet d'invasion de l'Ukraine. Mais elle s'estime menacée par le soutien occidental à Kiev.

D'où son exigence que les Occidentaux s'engagent à mettre fin à la politique d'élargissement de l'OTAN. Ce à quoi ils se refusent. Ce qui accentue les tensions...

Nous sommes prêts pour les deux options. Nous travaillons dur pour la meilleure option : une solution politique pacifique.
Mais nous sommes également préparés l'option pire, celle où la Russie utiliserait à nouveau la force contre l'Ukraine voisine.
Jens Stoltenberg
Secrétaire général de l'OTAN

Zelensky et la "panique"

Ces derniers jours, les forces ukrainiennes ont reçu un soutien, notamment matériel, de la part des Américains et des Britanniques.

La probabilité d'une attaque russe existe, a affirmé ce vendredi le président ukrainien, qui appelle la Russie à prouver qu'elle ne va pas attaquer.

Volodymyr Zelensky a également appelé l'Occident à ne pas semer la "panique".

L'image que les médias créent, c'est que nous avons des troupes sur les routes, que nous sommes en pleine mobilisation, que les gens fuient.
Or, ce n'est pas le cas.
Nous n'avons pas besoin de cette panique.
Volodymyr Zelensky
président ukrainien

"Rien n'est inéluctable"

Dernière prise de position sur le sujet, celle du ministre américain de la Défense. Un conflit entre l'Ukraine et la Russie "n'est pas inéluctable", a-t-il affirmé.

Et d'assurer : "il reste du temps et du champ pour la diplomatie".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Voir ses proches, une mission impossible pour de nombreuses familles russo-ukrainiennes

Le président ukrainien mise encore sur "un règlement politique et diplomatique" de la crise

"La Russie ne veut pas envahir l'Ukraine" : interview exclusive avec l'ambassadeur russe à Bruxelles