Les grands électeurs italiens peinent à trouver un nouveau président de la République

Vendredi 28 janvier, deux tours ont eu lieu au sein de l'hémicycle à Rome, alors qu'initialement pour protéger les élus, un seul tour par jour devait avoir lieu.
Vendredi 28 janvier, deux tours ont eu lieu au sein de l'hémicycle à Rome, alors qu'initialement pour protéger les élus, un seul tour par jour devait avoir lieu. Tous droits réservés AFP
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Par Camille PauvarelGiorgia Orlandi
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1 000 députés, sénateurs et représentants régionaux votent depuis lundi pour tenter d'élire le successeur de Marion Matarella. Aucun candidat n'a pour l'instant obtenu la majorité pour ce poste censé garantir l'unité nationale.

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Entre lundi 24 et vendredi 28 janvier, six tours se sont déroulés au Parlement italien pour trouver un successeur à Mario Matarella, l'actuel président de la République. Initialement, un seul vote par jour devait avoir lieu afin de garantir une certaine sécurité sanitaire avec le Covid-19. Mais sous pression, la chambre a accéléré le pas.

Vendredi 28 janvier, les partis de la droite conservatrice incluant ceux de Silvio Berlusconi et Matteo Salvini ont proposé, Elisabetta Casellati qui n'a pas fait l'unanimité en partie pour ses opinions anti-avortement. La même journée, le nom d'Elisabetta Belloni, directrice des services secrets suggéré par le Mouvement 5 étoiles et une partie du centre-droit n'a pas convaincu les autres partis. Si Sergio Matarella a obtenu le plus de votes, il répète ne pas vouloir tenir encore sept ans au Palais du Quirinal.

Soutenu par une large parti des électeurs, le Premier ministre Mario Draghi lui, n'a pas fermé la porte à un éventuel changement de poste. Toutefois, beaucoup craignent que le départ du gouvernement de cet ancien banquier plonge le pays dans une instabilité économique.

Les 1 000 sénateurs, députés et représentants régionaux doivent se mettre d'accord avant la fin du mandat du président le 3 février.

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