À Donetsk, une grande partie de la population voit la Russie comme un protecteur

Un drapeau de la république populaire autoproclamée de Donetsk, le 21 février 2022, à Donetsk, Est de l'Ukraine
Un drapeau de la république populaire autoproclamée de Donetsk, le 21 février 2022, à Donetsk, Est de l'Ukraine Tous droits réservés Alexei Alexandrov/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews avec AFP & AP
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Après huit années de conflit avec l'Ukraine, de nombreux habitants de Donetsk voient la Russie comme un protecteur.

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À Donetsk, capitale des l'une des deux républiques séparatistes de l'Est de l'Ukraine, l'heure est à la satisfaction. Ici, nombreux sont les hommes qui se portent volontaires dans les rangs des forces sécessionnistes, et qui attendent beaucoup de l'arrivée des soldats russes.

"J'ai beaucoup d'espoir dans les soldats russes. Sans eux, nous ne pouvons pas battre l'armée ukrainienne" nous confie un jeune volontaire.

Beaucoup d'habitants disent voir la Russie comme un protecteur après huit ans de conflit avec l'Ukraine. Une femme croisée dans un village situé à quelques kilomètres de la ligne de front estime que "cela aurait dû être fait plus tôt".

"Cela aurait peut-être permis d'éviter les tirs. Regardez les maisons détruites" se désole-t-elle.

Alors que les bombardements avaient gagné en intensité ces derniers jours dans la zone, les armes semblent s'être calmées depuis la reconnaissance par Vladimir Poutine lundi soir de la reconnaissance des ces deux républiques sécessionnistes.

Si le président russe a ordonné l'envoi de "forces de maintien de la paix" dans les deux régions, il s'est en revanche gardé de dire quand ses forces armées franchiraient la frontière.

Alors que le parlement russe a donné mardi son feu vert pour une opération militaire en Ukraine, le chef du Kremlin semblait entretenir une certaine ambiguïté mardi en déclarant : "je n'ai pas dit que nos soldats vont y aller là, maintenant (...) Cela dépendra, comme on dit, de la situation sur le terrain".

Un message plutôt vague qui complique la réponse des pays occidentaux, certains comme les Etats-Unis ne souhaitant pas imposer des sanctions maximales trop tôt, ce qui priverait Vladimir Poutine d'une raison de reculer.

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