Présidentielle française : les candidats qui espèrent peser sur le débat

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Par Julien Pavy
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A côté des principaux favoris, une pléiade de candidats qui, à défaut de croire en la victoire, espèrent peser sur le débat politique.

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Dans un mois et demi, les Français seront appelés aux urnes pour désigner leur président de la République. Et les postulants sont nombreux pour occuper la fonction suprême. A côté des principaux favoris, une pléiade de candidats qui, à défaut de croire en la victoire, espèrent peser sur le débat politique.

Certains sont des habitués du scrutin, comme Nicolas Dupont-Aignant qui participe à sa troisième campagne présidentielle. Issu du Parti de la droite traditionnelle, ce souverainiste et eurosceptique est à la tête du parti "Debout la France" qu’il a fondé. Il se pose en candidat de la liberté et de la démocratie. Parmi ses priorités : rétablir l'ordre, relocaliser les productions et reconstruire les services publics.

Thomas Coex/Copyright 2020 The Associated Press.
Nicolas Dupont-Aignan le 20 mai 2020.Thomas Coex/Copyright 2020 The Associated Press.

Autre candidat, autre visage bien connu des Français, Jean Lassalle. Le député des Pyrénées-Atlantiques concourt pour la deuxième fois à l’Élysée. Il se présente comme le défenseur de la ruralité, de l'agriculture, d'une France profonde menacée par un modèle économique qui brise, selon lui, la société.  Le leader de "Résistons", le nom de son parti, entend refonder les institutions, repenser le système de santé et l'instruction. Enfin, il défend une France souveraine en Europe et dans le monde.

Francois Mori/AP
Jean Lassalle, le 22 mars 2017.Francois Mori/AP

Candidat pour la deuxième fois à l'élection présidentielle, François Asselineau, chef de file de l'Union populaire républicaine, défend la sortie de la France de l’Union européenne (Frexit), de l’euro et de l’Otan. Il juge que les Français doivent s'inspirer du Brexit qui, selon lui, "se passe très bien". Il entend par ailleurs réformer les institutions, notamment rétablir le septennat et réduire le nombre de parlementaires.

Lionel Bonaventure/AFP or licensors
François Asselineau le 4 avril 2017.Lionel Bonaventure/AFP or licensors

Candidate pour la troisième fois à l'élection présidentielle, Nathalie Arthaud est la cheffe de file de Lutte Ouvrière, la formation trotskiste d'extrême-gauche. Elle entend combattre sans relâche la société capitaliste, les multinationales, les ultra-riches, responsables, selon elle, de l'injustice sociale et d'inégalités grandissantes. Elle se pose en défenseur des travailleurs et des opprimés, notamment des migrants.

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Nathalie Arthaud, le 27 mars 2017.Francois Mori/AP

A l'extrême-gauche également, Philippe Poutou, un ouvrier, syndicaliste, fer de lance du NPA, le Nouveau parti anticapitaliste. Il est candidat, lui aussi, pour la troisième fois à l’Élysée. Son slogan : "Nos vies valent plus que leurs profits". Sa cible également : le patronat, les entreprises du CAC40 et la corruption qui se fait au détriment des citoyens et des employés. Philippe Poutou réclame des hausses de salaires, la réduction du temps de travail et la fin de la précarité.

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Philippe Poutou le 4 avril 2017.Lionel Bonaventure/Pool Photo via AP

Enfin, Hélène Thouy, candidate du Parti animaliste qui se présente pour la première fois à l’Élysée, entend mettre la cause animale au cœur des débats. Elle souhaite interdire la pratique de la chasse après plusieurs accidents ou encore mettre fin à l'élevage intensif et réduire les produits d'origine animale dans alimentation. Lors des dernières élections européennes, le Parti animaliste avait créé la surprise en obtenant plus de 2% des voix. Elle espère rééditer l'exploit.

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Hélène Thouy le 12 février 2022.JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP or licensors

Pour figurer au premier tour de l'élection présidentielle, les candidats devront obtenir 500 parrainages nécessaires d'élus locaux, ce qu'ont obtenu Jean Lassalle et Nathalie Arthaud. Les autres n'ont plus qu'une dizaine de jours pour y parvenir.

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