A la gare centrale de Kiev, les civils continuent d'affluer sur les quais dans l'espoir de pouvoir fuir au plus vite la capitale ukrainienne. La nervosité est palpable.
A la gare centrale de Kiev, les civils continuent d'affluer sur les quais dans l'espoir de pouvoir fuir au plus vite la capitale ukrainienne. La nervosité est palpable.
La nervosité et l'épuisement
Dans la cohue, certains marchent au milieu des rails. Les visages témoignent de l'épuisement et de l'angoisse. Tout le monde ne pourra pas monter à bord de ce train.
"Pourquoi je pars ? Parce que c'est terrifiant", dit cette habitante de Kyiv. "Il y a maintenant une menace d'explosion nucléaire. Les troupes russes s'approchent de Kiev, c'est pour ça qu'il y a autant de monde. Les gens veulent juste vivre."
"Je pensais que cette guerre durerait moins longtemps. Personne ne croyait que nous serions contraints de fuir."
Près d'1,5 million d'Ukrainiens ont fui leur pays
Alexander dit au revoir à sa fille de 5 ans qui a embarqué dans un train à destination de Lviv, la grande ville de l'ouest ukrainien qui échappe jusqu'ici aux combats.
Dans la banlieue nord-ouest de Kiev, des civils aidés par des militaires attendent de pouvoir traverser la rivière Irpin, où un pont a été détruit par les forces ukrainiennes afin d'entraver l'avancée des blindés russes.
Selon l’ONU, près d'1,5 million d'Ukrainiens ont déjà fui leur pays depuis le début de la guerre.