En France, 8 des 12 candidats à la présidentielle ont participé à une émission télévisée ce lundi soir. Pas de confrontation directe, mais une succession d'interviews, consacrées en grande partie à la guerre en Ukraine.
En France, 8 des 12 candidats à la présidentielle ont participé à une émission télévisée ce lundi soir. Pas de confrontation directe, mais une succession d'interviews, consacrées en grande partie à la guerre en Ukraine.
Marine Le Pen, du Rassemblement national, a dit vouloir augmenter le budget de la Défense, et renforcer ainsi la capacité militaire de se défendre de manière plus autonome.
Même ambition pour Eric Zemmour, du parti Reconquête, qui s'est engagé sur un chiffre : + 70 milliards d'euros le budget de la Défense nationale.
Valérie Pécresse, du parti Les Républicains, s'en est prise à Emmanuel Macron, affirmant qu'il avait été "trop tardif dans sa prise de conscience de la dangerosité de Vladimir Poutine".
Le candidat président Emmanuel Macron a, lui, défendu sa politique, en précisant qu'il entendait bien continuer à parler avec le chef du Kremlin Vladimir Poutine trouver une issue à la guerre.
L'écologiste Yannick Jadot a estimé qu'il fallait "traquer les milliardaires russes partout" et plaidé pour un embargo sur le gaz et le pétrole russe
La socialiste Anne Hidalgo a dit vouloir "frapper au portefeuille Vladimir Poutine". "Commercer avec la Russie, a-t-elle souligné, c'est financer la guerre contre l’Ukraine".
Le candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a assuré être un "non-aligné". "J'avertis depuis 2014 sur tous les tons contre l'escalade en Ukraine", a-t-il ajouté.
Le candidat communiste Fabien Roussel a plaidé pour dessanctions diplomatiques, politiques, économiques, contre Vladimir Poutine, "celui qui est responsable de la guerre". "Il faut le bannir de la communauté internationale", a-t-il lancé.
4 millions de téléspectateurs
Tous les participants à cette émission sur TF1 ont plaidé pour un cessez-le-feu en Ukraine.
Tous ont aussi évoqué les conséquences de la guerre pour les Français, notamment la flambée des prix de l'énergie, chacun proposant des mesures pour en limiter l'impact.
Cette première grande soirée électorale a été suivie par plus de 4 millions de téléspectateurs.
Les quatre candidats n'ayant pas été invités, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, ont dénoncé une inégalité de traitement.