La "désescalade" annoncée par Moscou se fait toujours attendre

Des parachutistes érigés en héros lors de leur retour au pays.
Des parachutistes érigés en héros lors de leur retour au pays. Tous droits réservés AP Photo
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Par Euronews
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Les bombes continuent de tomber dans la région de Kiev alors que les troupes ukrainiennes ont repris le contrôle des villes de Kukhari et Trostyanet.

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Les bombes continuent de tomber dans la région de Kyiv malgré l'annonce russe d'une désescalade. Cela n'a pas empêché les troupes ukrainiennes de reprendre le contrôle de la ville de Kukhari après deux semaines d'occupation et de celle aussi de Trostyanet, près de Sumy, où le passage des troupes russes a laissé des traces.

"J'ai huit cousins qui vivent en Russie. Quand la guerre a commencé, je leur ai téléphoné, et je dois vous dire que maintenant j'ai l'impression qu'ils ne font plus partie de ma famille. Ils disent que les Russes veulent nous libérer des nazis" raconte Yevhen Skorobogatskiy, homme d'affaires pour Sumy, maintenant dans la défense territoriale.

Du côté de l'OTAN, on ne croit pas non plus aux promesses d'une désescalade... Le secrétaire général, Jens Stoltenberg craint même de nouvelles offensives russes dans les prochaines heures...

"D'après nos renseignements, les unités russes ne se retirent pas mais plutôt se repositionnent. La Russie essaie de se regrouper, de se réapprovisionner et de renforcer son offensive dans la région du Donbass", Jens Stoltenberg, secrétaire Général de l'OTAN.

134 000 soldats russes recrutés

Dans son rapport de guerre quotidien, le porte-parole en chef du ministère russe de la Défense a déclaré que "les missiles de croisière russes avaient détruit un certain nombre de dépôts de carburant ukrainiens et que ces entrepôts permettant le ravitaillement en essence des véhicules de l'armée ukrainienne dans le Donbass étaient désormais la cible prioritaire de l'"opération militaire spéciale"".

De son côté, le président Vladimir Poutine a validé le recrutement de 134 000 nouveaux soldats. Selon Moscou, ces nouveaux combattants ne seront pas envoyées en Ukraine contrairement à des parachutistes érigés en héros lors de leur retour au pays et décoré devant les caméras de télévision pour leur "bravoure et leur héroïsme."

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