L'ONG Arci Solidarieta vient en aide aux réfugiés ukrainiens handicapés

Mekolai et son fils Boris
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Par Giorgia Orlandi
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Les patients et leur familles sont accueillis dans un hôtel du centre-ville de Rome. Certains ont dû être admis à l'hôpital à leur arrivée dans le pays. Pour tous, le voyage a été long et très éprouvant.

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Fuir l'Ukraine s'est révélée être long parcours du combattant pour de nombreux réfugiés, et d'autant plus pour les personnes malades et porteuses de handicap. L'ONG Italienne Arci Solidarieta vient en aide à cette population particulièrement vulnérable. 

Les patients et leur familles sont accueillis dans un hôtel du centre-ville de Rome. Certains ont dû être admis à l'hôpital à leur arrivée dans le pays. Pour tous, le voyage a été long et très éprouvant. Ils en garderont des traces à vie.

C'est le cas de Mekolai et de son fils Boris, tous les deux aveugles. Mekolai nous explique se souvenir de chaque détail de son voyage, de chaque son de cette guerre. Même s'il sait qu'il est en sécurité ici, il est toujours hanté par ces souvenirs et se réveille dès qu'il entend un bruit trop fort. Son fils Boris a seulement 14 ans. Il raconte qu'il n'arrive toujours à réaliser tout ce qui lui ait arrivé ces dernières semaines.

"_Environ 200 ressortissants ukrainiens séjournent actuellement dans cet hôtel du centre de Rome. La plupart d'entre eux viennent du sud-est de l'Ukraine, la partie du pays la plus touchée par les forces russes. Ils nous ont dit qu'ils se sentaient chanceux car ils ont réussi à fuir juste à temps, avant que les forces russes n'intensifient leurs attaques militaires dans cette partie du pays. Ils nous ont également dit qu'ils avaient tous des amis, des voisins ou d'autres connaissances qui sont restés bloqué sur place parce qu'ils n'ont pas pu s'échappe_r", raconte notre correspondante à Rome, Giorgia Orlandi.

Beaucoup de ces réfugiés ont demandé un soutien psychologique, comme Margarita. Avec son fils handicapé Maxime et la femme de celui-ci Anna, elle a réussi à quitter le Donbass. Elle raconte que lorsqu'ils ont entendu le bruit des bombardements à proximité, elle et sa belle-fille ont transporté Maxime et l'ont emmené sous terre. La famille a ensuite passé deux semaines dans un abri, sans électricité, sans nourriture et sans eau.

L'équipe d'Arci Solidarieta travaille sans relâche pour mettre d'autres familles en sécurité. Aider les réfugiés à s'intégrer dans la société italienne est la seconde priorité de l'ONG, mais cela n'est pas toujours facile : "Ces personnes pensent que l'Italie est un lieu transitoire. Ils ne ressentent pas le besoin de s'engager dans la communauté locale, ils n'ont pas non plus le sentiment d'être inclus ou d'apprendre à connaître le pays", raconte Mariangela de Blasi, membre d'Arci Solidarietà.

Pour la plupart de ces familles ayant fui la guerre, l'objectif est clair : rentrer chez elles dès que la situation le permettra.

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