L'école, un nouveau départ pour les enfants ukrainiens réfugiés en Hongrie

Le petit Dimitri et sa mère dans une classe d'une école hongroise.
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A Budapest une école accueille actuellement 25 élèves ukrainiens âgés de 3 à 17 ans. Grâce à la mobilisation des enseignants et des parents d’élèves, ici tous les enfants réfugiés reçoivent du matériel scolaire, un logement et trois repas par jour.

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Depuis le début de la guerre, plus 500 000 réfugiés ukrainiens ont franchi la frontière, dont un tiers de mineurs, mais seuls 1300 d'entre eux sont actuellement dans le système scolaire hongrois, le reste est à "l'abandon"

A Budapest une école accueille actuellement 25 élèves ukrainiens âgés de 3 à 17 ans. Grâce à la mobilisation des enseignants et des parents d’élèves, ici, tous les enfants réfugiés reçoivent du matériel scolaire, un logement et trois repas par jour.

"Nous ne faisons pas qu'enseigner aux enfants, nous sauvons des vies", confie Rita Rubovszky qui enseigne au centre scolaire catholique de Patrona Hungariae.

Mais, il n'est pas toujours facile de surmonter la barrière de la langue. Des élèves bilingues arrivant de la Transcarpathie voisine, aident leurs camarades en assurant la traduction.

"J'essaie de leur traduire autant que possible pour les aider, parce que c'est un peu plus difficile pour eux. Mais ils font beaucoup de progrès, c'est très bien", dit la petite Dorka qui est une Ukrainienne d'origine hongroise.

La jeune Jana fait aussi partie des élèves qui ont pu retrouver les bancs de l'école, elle a fui toute seule la ville dévastée de Kharkiv, et elle est sans nouvelle de sa famille.

"Mon père se battait à Kharkiv. Mais je n'ai pas eu de nouvelles de lui depuis 2 ou 3 semaines", confie-t-elle.

Le petit Dimitri a eu plus de chance, parce qu'il a pu commencer une nouvelle vie avec ses parents en Hongrie.

"Les repas sont vraiment délicieux et je me suis fait beaucoup d'amis, je suis content d'être à l'école", dit le jeune garçon. 

Il y a aussi des enfants qui ont besoin d'une attention plus particulière. Comme Danuta qui danse et chante avec ses camarades de classe dans cette école maternelle. Sa grand-mère Marika est contente de l'accueil réservé à sa petite fille trisomique. 

"Chez nous, les jardins d'enfants avaient été fermés et ma petite fille ne bénéficiait pas de soins particuliers. Ici,elle a des cours d'orthophonie et de danse, c'est un grand progrès pour nous", explique la grand-mère.

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