Guerre en Ukraine : Kyiv remporte des succès "tactiques", selon Volodymyr Zelensky

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Par Euronews avec AFP
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Dans les régions de Donetsk et Louhansk, dans l'est de l'Ukraine, 14 attaques lancées par les forces russes ont été repoussées au cours des dernières 24 heures, a affirmé samedi l'état-major des forces ukrainiennes.

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Les forces ukrainiennes peinent à contenir la poussée dans l'est du pays d'une armée en supériorité numérique et pour l'instant mieux armée, qui cherche à les prendre en étau depuis le nord et le sud.

Volodymyr Zelensky a notamment reconnu vendredi soir que la situation dans la région de Kharkiv, deuxième ville du pays près de la frontière russe, était "difficile". L'armée ukrainienne réussi cependant a remporter des succès "tactiques", a souligné le président ukrainien, comme à Rouska Lozova, un village repris au nord de Kharkiv, d'où les forces russes pilonnaient la ville. Plus de 600 habitants ont été évacués du village, occupé depuis deux mois, selon le ministère ukrainien de la Défense.

L'Ukraine s'est aussi autorisée à frapper des objectifs stratégiques en territoire russe. Le gouverneur de la région russe de Briansk, au nord-est de l'Ukraine, Alexandre Bogomaz, a ainsi annoncé sur Telegram que la défense aérienne avait "détecté un avion des forces armées ukrainiennes" samedi à 6h50 locales, et que deux obus avaient endommagé des installations pétrolières.

Plusieurs réserves de carburant en territoire russe ont été la cible d'intrusions apparentes des forces ukrainiennes ces dernières semaines, même si Kiev refuse de confirmer son implication.

Dans les régions de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, 14 attaques lancées par les forces russes ont aussi été repoussées au cours des dernières 24 heures, a affirmé samedi l'état-major des forces ukrainiennes.

Le ministère britannique de la défense indique lui que la Russie fait face à des défis considérables. Elle aurait été forcée de fusionner et de redéployer des unités, après des avancées ratées dans le nord-est de l'Ukraine.

Une offensive plus longue

Un haut responsable du Pentagone a relevé vendredi que si les forces russes étaient "loin d'avoir fait la jonction" des troupes entrées par la région de Kharkiv, au nord du Donbass, avec celles venues du sud du pays pour prendre en tenaille les forces ukrainiennes déployées sur la ligne de front autour des zones séparatistes de Donetsk et Lougansk, elles continuaient "de créer les conditions d'une offensive soutenue, plus vaste et plus longue".

À Marioupol, grand ville portuaire du sud-est, une opération d'évacuation de civils prévue vendredi n'a pas eu lieu. Denis Pushilin, chef de la région séparatiste orientale de Donetsk, a accusé les forces ukrainiennes "d'agir comme des terroristes purs et simples" et de détenir des civils en otages dans le complexe métallurgique d'Azovstal. Plusieurs centaines de militaires et de civils ukrainiens sont retranchés dans des galeries souterraines à Azovstal.

L'AFP avait pu entendre vendredi matin et jusqu'au milieu de l'après-midi des bombardements nourris à Azovstal, lors d'un voyage de presse organisé à Marioupol par l'armée russe.

Dans un entretien avec l'agence officielle chinoise Chine nouvelle publié samedi,  le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que tous les objectifs de l'"opération militaire spéciale" - terme utilisé par le Kremlin pour cette guerre - "_seront atteints en dépit de l'obstruction de nos adversaires"._Il a appelé les Occidentaux à cesser leurs livraisons d'armes à l'Ukraine "s'ils sont vraiment intéressés à résoudre la crise".

Sur le front diplomatique, alors que le président russe a été invité comme son homologue ukrainien au sommet du G20 prévu en novembre en Indonésie, les Etats-Unis ont dit refuser de traiter avec Vladimir Poutine "comme si de rien n'était".

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