Le groupe d'énergie français a annoncé un nouveau retard pour la construction de ses réacteurs nucléaires à cause de la pandémie.
C'est un nouveau coup dur pour EDF. Le groupe d'énergie français a annoncé jeudi 19 mai que son chantier de construction de deux réacteurs nucléaires EPR pour la centrale d'Hinkley Point en Angleterre avait du retard.
Un an et au moins 3,5 milliards d'euros de plus seraient nécessaire pour l'aboutissement de ce projet situé dans la région du Somerset dans le sud-ouest. Ce retard est mis sur le compte de deux années de pandémie. C'est la troisième fois que le groupe retarde la mise en service de ces réacteurs, d'abord prévue en 2025 puis 2026 et aujourd'hui 2027. Le budget lui aussi évolue, passant à minimum 29 milliard d'euros, contre les 18 milliards acceptés en 2016 par le gouvernement britannique au début du chantier.
EDF a d'autres réacteurs de nouvelle génération terminés ou en chantier actuellement retardés ou à l'arrêt dans le monde. En France, l'EPR de Flamanville dans la Manche, est attendu depuis 11 ans.