"L'Otan ne fait rien pour l'Ukraine" : les mots durs du ministre ukrainien des Affaires étrangères

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères
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Par Laurence Alexandrowicz
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Depuis Davos, le ministre ukrainien des Affaires étrangères critique sévèrement l'alliance atlantique, mais souligne les décisions "révolutionnaires" de l'UE.

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 L'OTAN vivement critiquée par le ministre ukrainien des Affaires étrangères, à Davos. Selon Dmyitro Kuleba l'Alliance atlantique est "mise à l'écart et ne fait absolument rien" face à l'invasion russe de son pays.

Il a toutefois salué les "décisions révolutionnaires" inattendues de l'Union européenne, qui ont changé la perception de l'Ukraine vis-à-vis des deux organisations : 

"Nous voyons des alliés qui aident l'Ukraine. Nous voyons ce groupe d'alliés de l'OTAN nous aider. Mais au début de la guerre, le peuple ukrainien croyait que l'OTAN était la force forte, et que l'UE était seulement capable d'exprimer différents niveaux de préoccupation, et c'est tout. Mais la guerre est toujours un test qui fait tomber les masques et nous avons tous vu les vrais visages. Ce que nous avons vu, ce sont des décisions révolutionnaires, révolutionnaires, prises par l'Union européenne, qu'eux-mêmes ne s'attendaient pas à prendre. Et nous voyons l'OTAN en tant qu'alliance, en tant qu'institution, mise sur la touche, ne faisant littéralement rien, je suis désolé de le dire".

L'OTAN est confrontée à des problèmes internes pour l'adhésion de la Suède et de la Finlande. Malgré les premières discussions à Ankara avec les délégations des trois pays, la Turquie refuse toujours de débloquer la procédure tant que ses préoccupations sur les relations scandinaves avec le PKK, ne sont pas prises en compte.

En réponse aux affirmations turques selon lesquelles la Suède est un foyer pour les groupes terroristes, la Première ministre suédoise Magdalena Andersson a déclaré qu'il est "évident" que la Suède ne finance ni n'arme les organisations terroristes.

Mme Andersson espère que les réunions en cours à Ankara permettront de surmonter les objections de la Turquie pour permettre une OTAN "plus forte" avec la Suède et la Finlande comme États membres.

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