Référendum au Danemark sur la fin d'une exception en matière de défense européenne

L'armée danoise en action
L'armée danoise en action Tous droits réservés AFP
Tous droits réservés AFP
Par Laurence Alexandrowicz
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les Danois votent aujourd'hui pour ou contre la fin de l'"opt-out", une exception qui leur permettait de ne pas participer aux missions militaires de l'UE. Mais avec une guerre sur le continent, les avis ont changé à Copenhague.

PUBLICITÉ

Un dernier débat hier soir au Danemark, pour se faire une idée sur la levée de l'opt-out. Les électeurs danois sont appelés à voter aujourd'hui sur ce point : en résumé, mettre fin, ou pas, à une exception qui permettait au Danemark de ne pas participer à la défense européenne. Cela avait été une des conditions (avec le refus d'adopter l'euro) pour permettre la mise en oeuvre du traité de Maastricht, en 1992, que le Danemark bloquait.  

" Je vote oui du fond du coeur car il y a une guerre sur notre continent, a martelé Mette Frederiksen, la Première ministre danoise, alors se rassembler est la meilleure réponse."

"L'UE s'est mise d'accord sur un nouveau paquet de sanctions contre la Russie, dit en revanche l'opposante Mai Villadsen, leader de l'Alliance rouge-verte, nous avons donc montré, l'UE comme le Danemark, que nous sommes aux côtés du peuple ukrainien. Mais cela n'a rien à voir avec l'opt-out de la défense, cela n'a rien à voir avec la Russie et l'Ukraine."

 L'opt-out, ou option de retrait, a permis au Danemark de ne jamais participer à aucune mission militaire de l'UE. Mais en pleine guerre Ukraine-Russie, les pays européens cherchent à resserrer leurs liens de défense.

Ce vote intervient aussi au lendemain des demandes historiques d'adhésion à l'OTAN de la Finlande et de la Suède voisines.

Selon un dernier sondage le oui l'emporterait à 65 %, tout comme au Parlement danois.  Mais la prudence reste de mise du fait de la forte abstention attendue, dans un pays habitué à dire "nej" (non) aux référendums sur l'Europe

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Géorgie : 20 000 personnes contre la "loi russe"

Législatives croates : les conservateurs pro-européens en tête

Le commandant de l'opération Aspides appelle au renforcement des forces en mer Rouge