Près de 500 civils toujours bloqués dans l'usine Azot de Severodonetsk

L'usine chimique Azot, à Severodonetsk, dans l'est de l'Ukraine, où près de 500 civils sont retranchés.
L'usine chimique Azot, à Severodonetsk, dans l'est de l'Ukraine, où près de 500 civils sont retranchés. Tous droits réservés Euronews
Tous droits réservés Euronews
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La Russie ont proposé un couloir humanitaire. Mais selon les autorités ukrainiennes, celui-ci est assorti d’une date limite de reddition.

PUBLICITÉ

Les quelque 500 civils retranchés dans la grande usine chimique Azot de Severodonetsk n’ont pas pu être évacués ce mercredi. La Russie avait pourtant proposé la mise en place d’un couloir humanitaire. Mais selon les autorités ukrainiennes, celui-ci était assorti d’une date limite de reddition. L’offre a donc été refusée.

Si certains civils venant du Donbass parviennent encore à rejoindre l'ouest du pays, en train, l’étau se resserre un peu plus sur Severodonetsk et Lyssytchansk, villes jumelles clés du Donbass.

Les Nations unies ont fait part de leur inquiétude quant au sort des civils dans cette partie est de l’Ukraine où les combats font rage. Le porte-parole du bureau des affaires humanitaire de l’organisation, Saviano Abreu, a rappelé aux deux parties leur obligation de protéger les civils en vertu du droit humanitaire international.

Dans cette guerre du Donbass cruciale pour les deux camps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky peut compter sur le soutien des Etats-Unis qui ont débloqué une aide en armement d’un milliard de dollars. Celle-ci comprend notamment des lanceurs de missiles antinavires, de l’artillerie et des systèmes de roquettes modernes.

De son côté, l'armée russe affirme avoir détruit un dépôt de munitions pour les armes fournies par l'OTAN, à Lviv, dans l’ouest du pays.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

[No Comment] Plusieurs dirigeants européens en visite au chevet de Ukraine

Après la Roumanie et la Moldavie, Emmanuel Macron ira-t-il en Ukraine ?

L'OTAN estime qu'il faut livrer plus d'armes à l'Ukraine