Second tour de l'élection présidentielle en Colombie

Les deux candidats à la présidence colombienne : Gustavo Petro, à gauche, le 17 juin 2018 ; et Rodolfo Hernandez, le 2 juin 2022, à Bogota, en Colombie.
Les deux candidats à la présidence colombienne : Gustavo Petro, à gauche, le 17 juin 2018 ; et Rodolfo Hernandez, le 2 juin 2022, à Bogota, en Colombie. Tous droits réservés Martin Mejia, Fernando Vergara/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved.
Par euronews avec AFP
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Les Colombiens sont appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour de l’élection présidentielle. Répartis dans 12 500 bureaux de vote, près de 39 millions d'électeurs vont devoir choisir entre l'opposant de gauche Gustavo Petro ou l'homme d'affaires indépendant Rodolfo Hernandez.

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Les Colombiens sont appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour de l’élection présidentielle. Répartis dans 12 500 bureaux de vote, près de 39 millions d'électeurs vont devoir choisir entre l'opposant de gauche Gustavo Petro ou l'homme d'affaires indépendant Rodolfo Hernandez.

Au terme d'une campagne à l'atmosphère exécrable, les tout derniers sondages publiés il y a une semaine donnaient les finalistes au coude-à-coude, une situation inédite et qui annonce un second tour "au finish", selon la presse locale.

Dimanche soir, le sénateur Petro, ex-guérillero reconverti à la social-démocratie et ancien maire de Bogotá pourrait devenir le premier président de gauche de l'histoire de la Colombie.

Ou la direction du pays pourrait être confiée à l'inclassable millionnaire Hernandez, ex-maire d'une grande ville du nord, qualifié surprise qui a mis la droite hors-course au premier tour en promettant d'en finir avec les "voleurs" et la "bureaucratie".

L'élection se déroule après une rébellion sociale et dans un contexte de crise économique profonde. Les quatre années de mandat du président sortant conservateur Ivan Duque, qui ne pouvait se représenter, ont vu peu de réformes de fond.

Elles ont été marquées par la pandémie, une sévère récession, des manifestations antigouvernementales massives durement réprimées, et une aggravation de la violence des nombreux groupes armés qui sévissent dans les campagnes et s'affrontent pour le narcotrafic.

Près de 320 000 policiers et militaires assurent la sécurité du scrutin, sous l'œil de nombreux observateurs internationaux. Comme lors du premier tour, qui s'était déroulé dans le calme, les résultats sont attendus dans la soirée.

Par ailleurs, tous les postes frontaliers terrestres et fluviaux resteront fermés jusqu'à lundi 6 heures du matin, heure locale. Seules quelques exceptions seront autorisées, notamment le passage des Colombiens résidant dans les pays voisins.

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