G7 : guerre en Ukraine, crise alimentaire et crise climatique au cœur des discussions

Les dirigeants du G7, ainsi qu'Ursula Von der Leyen et Charles Michel
Les dirigeants du G7, ainsi qu'Ursula Von der Leyen et Charles Michel Tous droits réservés AP / Markus Schreiber
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Par Euronews avec AFP, AP
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Olaf Scholz, hôte du sommet d'Elmau, a estimé "qu'il était juste d'être unis et de soutenir l'Ukraine", alors que la capitale Kyiv a été frappée par des bombardements dimanche.

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Les dirigeants du G7 ont travaillé jusque tard dans la soirée dimanche, au premier jour de leur réunion en Allemagne. Sans surprises, la guerre en Ukraine était au cœur des discussions, alors que la capitale Kyiv a été frappée dimanche par de nouvelles frappes aériennes.  Pour le chancelier allemand, Olaf Scholz, hôte du sommet d'Elmau, ces bombardements sont venus rappeler une nouvelle fois "qu'il était juste d'être unis et de soutenir l'Ukraine".

Les chefs d'Etat ont notamment annoncé élargir les sanctions contre Moscou en décrétant un embargo sur l'or nouvellement extrait en Russie. Une mesure qui frappera "directement les oligarques et s'attaquera au coeur de la machine de guerre de Poutine", selon le Premier ministre britannique Boris Johnson. Vladimir Poutine espérait que, "d'une manière ou d'une autre, l'Otan et le G7 se divisent. Mais nous ne l'avons pas fait et nous ne le ferons pas", a assuré le Président des Etats Unis Joe Biden

Les dirigeants ont également discuté des nombreuses répercussions du conflit sur le reste du monde. "Tous les pays du G7 sont préoccupés par les crises auxquelles nous sommes actuellement confrontés. La baisse des taux de croissance dans certains pays, la hausse de l'inflation, les pénuries de matières premières et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement ne sont pas des défis mineurs. Et c'est pourquoi nous devons assumer nos responsabilités ensemble", a déclaré le Chancelier allemand. 

Crise alimentaire et crise climatique

Outre les discussions sur la guerre en cours, les dirigeants du G-7 ont annoncé un programme d'infrastructure massif - financé pour un tiers par les États-Unis - destiné à contrer l'influence de la Chine dans les pays en développement, notamment en Afrique sub-saharienne.

"Nous sommes ici aujourd'hui parce que nous prenons cet engagement ensemble en tant que G-7, en coordination les uns avec les autres, pour maximiser l'impact de notre travail. Collectivement, nous voulons mobiliser près de 600 milliards de dollars d'ici 2027", a détaillé Joe Biden.

Ce lundi, les dirigeants du G7 doivent s'entretenir avec les chef d'état des pays invités : Inde, Argentine, Afrique du Sud, Sénégal et Argentine. Au menu des discussions : la crise alimentaire et la crise climatique. Des défis majeurs, auxquels sont particulièrement vulnérables les pays émergents. 

Boris Johnson doit demander aujourd'hui une "action urgente" pour relancer les exportations vitales de céréales de l'Ukraine alors que les pays les plus pauvres sont au bord du gouffre, a fait savoir Downing Street.

Dans un contexte de pénurie de gaz russe, des ONG de défense de l'environnement craignent que le G7 ne recule sur ses engagements à mettre fin au financement international des combustibles fossiles.

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