Fin du sommet de l'OTAN à Madrid : Europe, Asie, Afrique, climat... des ambitions tous azimuts

Joe Biden et Boris Johnson lors du sommet de l'OTAN à Madrid, le 30/06/2022
Joe Biden et Boris Johnson lors du sommet de l'OTAN à Madrid, le 30/06/2022 Tous droits réservés Bernat Armangue/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Au dernier jour du sommet, l'OTAN s'est inquiétée de l'influence grandissante de Moscou et Pékin sur son flanc sud, en Afrique notamment, mettant en garde contre le risque de déstabilisation de ces zones.

PUBLICITÉ

La gravité sur le visage du secrétaire général de l'OTAN, à l'issue d'un sommet qualifié d'historique à Madrid. Face à la menace russe, l'Alliance atlantique se muscle. Dans un bref point de presse, Jens Stoltenberg a dressé le bilan d'une rencontre lourde d'enjeux.

"Nous avons décidé d'inviter la Finlande et la Suède à rejoindre notre alliance, et nous avons convenu d'un soutien à long terme pour l'Ukraine. Nous avons approuvé le nouveau concept stratégique de l'OTAN. Nous avons décidé d'intensifier la lutte contre le changement climatique et de créer un nouveau fonds d'innovation doté d'un milliard d'euros", a énuméré le secrétaire général de l'OTAN.

La nouvelle feuille de route stratégique de l'OTAN présente la Russie comme la "menace la plus significative et directe". Mais d'autres zones géographiques sont aussi mentionnées comme le rappelle le Premier ministre espagnol et hôte du sommet.

"Nous avons inclus une mention significative concernant le Sud, notamment la zone d'Afrique subsaharienne et du Sahel. C'est une des plus grandes préoccupations pour l'Europe et en particulier pour notre pays en raison de l'instabilité et des risques qui en découlent en termes de flux illégaux de migrants, de terrorisme, de crise alimentaire, de crise énergétique et aussi d'urgence climatique", a souligné de son côté le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

Le président des Etats-Unis a de son côté assuré que Washington soutiendrait l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra". "Les États-Unis font exactement ce que j'ai dit que nous ferions si Poutine envahissait l'Ukraine : renforcer nos forces en Europe. Avec plus de navires ici en Espagne, plus de défense aérienne en Italie et en Allemagne, plus de F-35 au Royaume-Uni, et il y aura un nouveau quartier général permanent pour le 5e corps d'armée en Pologne" a détaillé Joe Biden.

Il a également fait savoir que les Etats-Unis livreraient à l'Ukraine une nouvelle aide militaire représentant "plus de 800 millions de dollars".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Pourquoi la Suède et la Finlande mettent-elles fin à leur statut de neutralité ?

L’Eurocorps a-t-il été infiltré par un espion russe ?

Les 27 réfléchissent aux moyens de fournir davantage d'aide à l'Ukraine dans un contexte d'urgence