Des carburants durables pour l'aviation, une priorité face au changement climatique

L'aéroport de Lyon St Exupery
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Par Laurence AlexandrowiczMichele Carlino
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Face au changement climatique, il faut décarboner l'aviation. Les acteurs du secteur cherchent à développer les biocarburants. L'aéroport de Lyon est un pionnier.

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Face au changement climatique, il y a un objectif : parvenir à zéro émission dans l'aviation d'ici 2050, et la Commission européenne est engagée dans plusieurs programmes pour y arriver.

L'un d'entre eux, les Connecting Europe Days, a réuni à Lyon l'ensemble des acteurs du secteur.

"Le zéro émission, au niveau mondial, et dans le cadre des accords de Paris, est une obligation fixée à 2050 pour l'aviation, explique Nicolas Notebaert, directeur général de VINCI Concessions et Président de VINCI Airports. Nous, dans le périmètre de l'aéroport de Lyon, nous y parviendrons en 2026, avec près de 25 ans d'avance."

 L'une des priorités, c'est réduire l'utilisation des combustibles fossiles, responsables d'une grande partie des émissions nocives. Pour cela, il faut des moteurs plus efficaces et à des carburants moins polluants. Qui devront toutefois répondre à des exigences précises,

"Les carburants doivent être durables, martèle Adina-Iona Vălean, la commissaire européenne aux Transports. C'est l'une des alternatives pour des modes de transport plus durables. Il est important pour nous d'être vigilants pour ne pas permettre aux différents acteurs de se cannibaliser sur le même type de carburant. Nous sommes favorables à l'augmentation des volumes dans ce secteur et nous essayons de soutenir les technologies les plus appropriées pour décarboner."

 Le défi, relevé par les géants de l'énergie, vise à augmenter la part de biocarburant, avec en parallèle une réduction des émissions polluantes. Une option déjà disponible avec le BAF, le bio aviation fuel, un mélange de kérosène et de propulseurs d'origine biologique.

"Si l'on utilisait 100 % de biocarburant, en imaginant que cela soit technologiquement possible dès aujourd'hui, les émissions seraient jusqu'à 90 % inférieures à l'utilisation du carburant fossile équivalent",  ajoute Joël NAVARON, président de Total Energies Aviation.

 Mais le biocarburant coûte trois à quatre fois plus cher. Le rêve est aussi de faire voler des avions à l'hydrogène, un projet sur lequel le monde de l'aviation a commencé à travailler.

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