A Marseille, des associations colorent le quotidien des enfants qui ne partent pas en vacances

Stage de peinture.
Stage de peinture. Tous droits réservés AFP
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Par Euronews avec AFP
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Stages de peinture, ou cours de natation : ces jeunes de quartiers défavorisés peuvent quand même profiter de leur été.

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S'évader malgré le manque de moyens.. Dans ce quartier longtemps délaissé du 14ème arrondissement de Marseille, où le taux de pauvreté dépasse les 40%, de nombreux enfants sont privés de vacances.

Alors, des associations se démènent pour mettre un peu de couleur dans leur quotidien, comme avec un stage de peinture, pendant lequel une artiste leur inculque quelques connaissances sur l'histoire de l'art, pendant cinq jours.

Anna Chamoulaud, cheffe de projet de l'association Arts et Développement, sent qu'il y a une fracture dans ces quartiers "les familles ne peuvent plus partir, elles n'ont plus les moyens de se payer des billets pour rentrer voir leur famille, et ça a été largement accentué par la crise Covid". 

Apprendre à nager

Si Marseille a une situation rêvée au bord de la mer, certains n'en profitent pas, faute de savoir nager. En 2018, un rapport de la Cour des comptes pointait un ratio de piscine par habitant six fois inférieur à la moyenne nationale, entraînant de fortes disparités dans l'apprentissage de la natation entre les enfants des quartiers pauvres du Nord et riches du Sud. Cet été, 150 enfants pourront bénéficier de cours de natation gratuitement, grâce à l'association "Marseille, capitale de la mer", que préside Patrick Fancello :"Ce qui est important, c’est qu’ils progressent. Donc un petit qui a même peur de l’eau, le but, c’est qu’au bout de cinq jours, il aille à l’eau. Celui qui barbote un peu, au bout de cinq jours, c’est qu’il sache faire les 25 mètres. C'est une bouffée d'oxygène pour eux".

Une bouffée d'oxygène et surtout la possibilité de faire des activités pendant les vacances. Si les 150 centres aérés de la ville offrent 13 000 places l'été, les listes d'attente sont trop longues et les 180 000 petits marseillais ne peuvent pas tous en profiter.

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