Naufrage d'un bateau de migrants en Grèce : 29 secourus, des dizaines de disparus

Les recherches se poursuivent en Grèce, après le naufrage d’un bateau de migrants.
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Par Euronews avec AFP
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Les migrants secourus sont des Afghans, des Iraniens et des Irakiens partis d’Antalya, dans le sud de la Turquie, pour rejoindre l’Italie.

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Les recherches se poursuivent en Grèce, après le naufrage mardi soir d’un bateau de migrants. Une première opération de sauvetage aérien et maritime a permis de récupérer 29 personnes mais des dizaines d’autres sont toujours disparues. Les espoirs de les retrouver s’amenuisent au fil des heures qui passent.

Le bateau surchargé s’est renversé mardi soir, au large de l’île de Rhodes. De nombreux passagers n’étaient pas équipés de gilet de sauvetage.

Les migrants secourus sont des Afghans, des Iraniens et des Irakiens partis d’Antalya, dans le sud de la Turquie, pour rejoindre l’Italie. Un passage périlleux de plus en plus utilisé pour ceux qui tentent de se rendre en Europe.

Il s'agit d'un nouveau drame migratoire en Méditerranée orientale où depuis janvier 2022, 64 personnes ont péri en tentant de passer en Europe des côtes turques proches, contre 111 pour l'ensemble de l'année 2021, selon les données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Le dernier naufrage en mer Egée a eu lieu le 19 juin : huit personnes ont alors péri au large de l'île de Mykonos, tandis que 108 personnes ont été secourues par les garde-côtes grecs, selon l'OIM.

La Turquie et la Grèce pointés du doigt

Athènes accuse Ankara de fermer les yeux sur les pratiques des passeurs et de laisser des migrants venir en Grèce en violation de l'accord de mars 2016 qui prévoyait un effort de la Turquie pour limiter les migrations à partir de son territoire, en échange d'une aide financière européenne. La Turquie nie ces accusations.

La Grèce est pour sa part pointée du doigt par des ONG et médias pour ses responsabilités dans des refoulements illégaux de migrants sur ses frontières maritimes et terrestres. Le gouvernement conservateur grec a toujours nié avoir recours à ces refoulements, contraires au droit international.

Fin juin, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a appelé Athènes à faire cesser les "expulsions violentes et illégales" de migrants.

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