Centrale de Zaporijjia : le dernier réacteur a été mis à l'arrêt

La centrale nucléaire de Zaporijiia, en Ukraine.
La centrale nucléaire de Zaporijiia, en Ukraine. Tous droits réservés AP/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Euronews avec AFP
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Selon Energoatom, un arrêt à froid constitue "l'état le plus sûr" pour le réacteur, qui restait depuis trois jours le seul à produire l'électricité nécessaire au refroidissement du combustible nucléaire et à la sécurité du site.

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Les risques étaient trop grands. L'Ukraine a annoncé ce dimanche l'arrêt du sixième et dernier réacteur en activité à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes.

L'opérateur ukrainien Energoatom a profité du rétablissement d'une ligne électrique samedi pour mettre le réacteur dans l'état "le plus sûr", c'est à dire à l'arrêt.

Toutefois, la situation reste très risquée, puisqu'il est nécessaire de refroidir le combustible nucléaire. Si ce refroidissement n'est pas assuré, un accident pourrait arriver. "En cas de nouveau dommage pour les lignes de transmission reliant le site au système électrique– dont le risque reste élevé–_ les besoins internes (du site) devront être assurés par des générateurs fonctionnant avec du diesel_", avertit Energoatom.

L'Ukraine et ses alliés ont manifesté des inquiétudes croissantes à propos de la sécurité de la centrale de Zaporijjia. Depuis des semaines, la confusion règne autour du site de la centrale, touché par de multiples frappes dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement.

Vendredi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait fait état d'une "coupure totale d'eau et d'électricité" dans la ville ukrainienne d'Energodar (Sud), où est située la centrale nucléaire de Zaporijjia, une situation qui "compromet la sécurité des opérations".

"C'est totalement inacceptable. Cela ne peut pas continuer", avait déclaré dans un communiqué le directeur général de cette agence onusienne, Rafael Grossi, appelant à "cesser immédiatement les bombardements dans la zone".

Dans son communiqué, Energoatom réitère son appel à l'établissement d'une zone démilitarisée autour de la centrale, seul moyen selon l'opérateur d'en assurer la sécurité.

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