L'Australie songe à s'émanciper de la couronne britannique

Le visage de la Reine Elizabeth II projetée sur l'opéra de Sydney, le 9 septembre 2022, Australie
Le visage de la Reine Elizabeth II projetée sur l'opéra de Sydney, le 9 septembre 2022, Australie Tous droits réservés Mark Baker/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
Par Euronews avec AFP
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Partisan de la création d'une république, le Premier ministre australien a estimé que le sujet n'était pas une priorité pour le moment, le pays étant en deuil à la suite du décès d'Elizabeth II.

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Avec le décès de la Reine Elizabeth II, son fils, Charles III récupère ses prérogatives, et devient donc notamment monarque de l'Australie.

Cet immense territoire d'Océanie est gouverné depuis le mois de mai par Antony Albanese, un Premier ministre qui avait milité, dès son accession au pouvoir, pour un détachement total de la couronne britannique, et la création d'une république australienne.

Interrogé ce dimanche sur la question, Antony Albanese a affirmé que ce n'était "pas le moment de parler de notre système de gouvernement".

"Mon point de vue à ce sujet, bien sûr, est bien connu, et bien documenté, mais c'est le moment pour nous de rendre hommage à la vie de la Reine Elizabeth, une vie bien vécue (...). Aujourd'hui, nous commémorons la proclamation du roi Charles III comme chef d'État de l'Australie. C'est le système de gouvernement que nous avons. C'est un système qu'en tant que Premier ministre australien, j'ai la responsabilité de respecter".

Se décrivant comme le premier candidat au poste de Premier ministre portant "un nom qui n'est pas anglo-celtique", Anthony Albanese a créé un poste de ministre adjoint pour la république.

La question de la création d'une république australienne a déjà fait l'objet d'un referendum en 1999, remporté par le non. Cet échec était notamment dû au fait que les Australiens étaient divisés sur le rôle du futur président, qui aurait dû se substituer au roi.

Anthony Albanese prévoit également d'organiser un référendum demandant d'inscrire dans la Constitution une voix indigène au Parlement. Bien que les détails n'aient pas encore été finalisés, cette voix offrirait un mécanisme permettant aux représentants indigènes de s'adresser au Parlement au sujet des lois qui affectent leur vie.

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