Des centaines de dignitaires étrangers et têtes couronnées sont à Londres pour les funérailles d'Etat de la reine Elizabeth II, un casse-tête sécuritaire et diplomatique, entre privilèges accordés à certains et invités controversés.
Des centaines de dignitaires étrangers et têtes couronnées sont à Londres pour les funérailles d'Etat de la reine Elizabeth II, un casse-tête sécuritaire et diplomatique, entre privilèges accordés à certains et invités controversés.
L'abbaye de Westminster ne pouvant accueillir qu'environ 2 000 personnes, seuls les chefs d'Etat et un ou deux invités par pays auraient été conviés aux premières obsèques nationales du Royaume-Uni depuis 1965.
Les alliés aux premiers rangs
Parmi les dirigeants présents figurent naturellement les alliés traditionnels du Royaume-Uni :
- le président américain Joe Biden et son épouse Jill
- le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte
- le président allemand Frank-Walter Steinmeieret le chancelier allemand Olaf Scholz
- le président italien Sergio Mattarella
- le chef du gouvernement irlandais Micheal Martin
Les fidèles du Commonwealth
Plusieurs dirigeants des pays du Commonwealth ont fait le déplacement jusqu'à Londres pour assister aux funérailles de la reine.
- le Premier ministre canadien, Justin Trudeau
- le Premier ministre australien, Anthony Albanese
- la Première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern
- la présidente indienne Droupadi Murmu
Les familles royales
De nombreuses têtes couronnées ont confirmé leur présence aux funérailles de la souveraine, qui a régné pendant plus de 70 ans.
Seront présents :
- l'empereur Naruhito et l'impératrice Masako du Japon (C'est leur premier voyage à l'étranger depuis leur accession au trône en 2019)
- le prince Albert II de Monaco, son épouse Charlene
- le roi des Pays-Bas Willem-Alexander, sa femme la reine Maxima et l'ancienne reine, la princesse Beatrix
- le roi Philippe de Belgique
- le roi Harald V de Norvège
- la reine Margrethe du Danemark
- le roi d'Espagne Felipe VI sera là, mais aussi son père Juan Carlos Ier, qui a abdiqué en 2014 et vit désormais en exil aux Emirats arabes unis.
Invités "polémiques"
Plusieurs autres dirigeants ont été invités - diplomatie oblige. Ils sont présent, mais ne sont pas forcément accueillis à bras ouverts.
- la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michelont fait le déplacement malgré les tensions suivant le Brexit.
- le président turc Recep Tayyip Erdogan
- le président brésilien Jair Bolsonaro
- L'Arabie saoudite est représentée par le prince Turki bin Mohammed Al Saud, selon une source diplomatique. Le prince saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) a été écarté de la scène internationale après l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d'Arabie saoudite en Turquie en 2018.
- La Chine est représentée par son vice-président Wang Qishan, en l'absence du président Xi Jinping.Les relations entre Londres et Pékin sont tendues en raison notamment des questions de droits de l'homme et de la situation à Hong-Kong.
Absents, car pas invités
Quelques pays n'ont tout simplement pas été invités à l'événement.
- La Russie et le Bélarus ont été exclues en raison de l'invasion de l'Ukraine par Moscou. Cette mise au ban est jugée "blasphématoire" et "immorale" par Moscou.
- La Birmanie, ancienne colonie britannique dirigée par une junte militaire sanctionnée par Londres
- La Syrie, l'Afghanistan et la Corée du Nord ont également été écartés.