La répression des opposants sous surveillance en Russie

Des policiers arrêtent des manifestants à Saint-Pétersbourg à la suite d'appels à manifester contre la mobilisation partielle annoncée par le président Vladimir Poutine
Des policiers arrêtent des manifestants à Saint-Pétersbourg à la suite d'appels à manifester contre la mobilisation partielle annoncée par le président Vladimir Poutine Tous droits réservés OLGA MALTSEVA / AFP
Tous droits réservés OLGA MALTSEVA / AFP
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU a voté ce vendredi la nomination d'un rapporteur spécial. Son but : surveiller la répression des opposants en Russie. Une première.

PUBLICITÉ

C’est une première, historique. Le conseil des droits de l’Homme de l’ONU a voté la nomination d’un rapporteur, chargé de surveiller la répression des opposants en Russie.

La mesure a été approuvé ce vendredi par les 47 Etats membres du Conseil réuni à Genève.

Depuis des années, nous assistons à une détérioration constante de la situation des droits de l'homme en Russie, qui s'est accélérée ces derniers mois.
Mirk Bichler
Ambassadeur du Luxembourg auprès du Conseil des Droits de l’Homme

"Les récentes lois draconiennes, visant à étouffer les médias indépendants et les organisations "indésirables", les sanctions sévères pour quiconque met en cause le gouvernement, ou le grand nombre de personnes arrêtées en lien avec des manifestations, sont quelques exemples récents d'une politique de répression systématique".

C’est la première fois que Moscou est visé par un texte concernant la situation des droits humains à l’intérieur du pays. Cette résolution a été adoptée avec 17 pays favorables, 24 abstentions, et 6 contres. Parmi eux, la Chine, mais aussi Cuba et le Venezuela.

Depuis que la Russie a envahi l'Ukraine, des milliers de personnes ont été arrêtées pour avoir manifesté contre la guerre et la récente mobilisation nationale. L'ambassadeur de Russie aux Nations Unies a condamné cette décision, visant à faire pression sur son pays.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La Russie "dispose d'environ 2 000 armes nucléaires tactiques"

Des enfants ukrainiens retenus par la Russie

Accord de l’UE pour de nouvelles sanctions contre la Russie