Frappes russes contre l'Ukraine : le G7 met en garde Vladimir Poutine

En réunion virtuelle avec le G7, le président ukrainien Volodymyr Zelensky lui a demandé de l'aider à créer un "bouclier aérien" au-dessus de l'Ukraine.
En réunion virtuelle avec le G7, le président ukrainien Volodymyr Zelensky lui a demandé de l'aider à créer un "bouclier aérien" au-dessus de l'Ukraine. Tous droits réservés Photo : service de communication de la présidence ukrainienne (via AP)
Par Euronews avec AFP
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Les dirigeants du G7 ont mis en garde Moscou, en réaffirmant que "toute utilisation d'armes chimiques, biologiques ou nucléaires par la Russie aurait de graves conséquences".

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La Russie a revendiqué mardi de nouvelles frappes "massives" sur les infrastructures ukrainiennes, pour lesquelles le G7, réuni en urgence, a promis de "demander des comptes" au président russe Vladimir Poutine.

Des "attaques aveugles contre des populations civiles innocentes"

Lundi déjà, des bombardements russes d'une ampleur inégalée depuis des mois avaient touché Kyiv (Kiev) et d'autres villes d'Ukraine, faisant au moins 19 morts et 105 blessés et suscitant un tollé international.

Mardi, la Russie, qui a essuyé de nombreux revers militaires récemment, a poursuivi ses tirs, de moindre ampleur, frappant notamment très loin du front les installations énergétiques de l'Ouest ukrainien.

En réunion virtuelle avec le G7, le président ukrainien Volodymyr Zelensky lui a demandé de l'aider à créer un "bouclier aérien" au-dessus de l'Ukraine, prévenant que "le dirigeant russe, qui est en fin de règne, a encore les moyens d'une escalade", selon le texte en anglais de son discours diffusé par la présidence ukrainienne.

Déplorant dans un communiqué "la stratégie russe d'escalade délibérée" et sa "rhétorique nucléaire irresponsable", le G7 a condamné "de la façon la plus véhémente possible" ces "attaques aveugles contre des populations civiles innocentes" qui sont "un crime de guerre", promettant de "demander des comptes au président Vladimir Poutine".

Les chefs d'Etat et de gouvernement du G7 ont également mis en garde Moscou, en réaffirmant que "toute utilisation d'armes chimiques, biologiques ou nucléaires par la Russie aurait de graves conséquences".

Avertissement au Bélarus

Le G7 a également prévenu le Bélarus que la création d'une force militaire commune entre Moscou et Minsk constitue "l'exemple le plus récent de (sa) complicité" avec la Russie dans la guerre contre l'Ukraine. M. Zelensky a réclamé aux sept pays les plus riches une mission d'observation internationale à la frontière entre l'Ukraine et le Bélarus.

Mardi, Minsk a assuré que la force commune russo-bélarusse était "purement défensive". Seul allié de Moscou dans cette guerre, sans avoir toutefois envoyé ses troupes en Ukraine, le président bélarusse Alexandre Loukachenko a justifié l'initiative en accusant Kyiv de préparer une attaque contre son pays.

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