Après les élections remportées par l'extrême-droite, la séance inauguale au parlement a été présidée par une survivante de la Shoah, en sa qualité de doyenne.
PUBLICITÉTout un symbole. C'est une rescapée de la Shoah, Liliana Segre, 92 ans, qui a présidé ce jeudi la première séance au Sénat italien depuis les élections remportées par l'extrême-droite. Car cette séance a vu l'élection d'Ignazio La Russa comme nouveau président de la chambre haute. Il s'agit d'un proche de la future Première ministre Giorgia Meloni avec qui il a crée le parti Fratelli d'Italia.
Tensions au sein de la future coalition
Ce collectionneur de reliques fascistes devient ainsi le second personnage de l'Etat, après le président de la République. Dans son discours, l'ancien ministre de la Défense a rappelé que son rôle devait le maintenir au-dessus des partis, il a assuré qu'il le tiendrait avec un "dévouement absolu". "Je défendrai de la même manière les droits de la majorité et ceux de l'opposition" a-t-il souligné.
Mais cette première séance a aussi été marquée par des tensions entre les trois alliés appelés à gouverner ensemble : Fratelli d'Italia, L_a Ligue_ de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi.
Ainsi de nombreux sénateurs du parti de Silvio Berlusconi, n'ont pas voté en faveur d'Ignazio La Russa. Dans un communiqué publié après le vote, le milliardaire de 86 ans, qui faisait son grand retour au sénat, a laissé clairement entendre que la coalition se disputait toujours sur l'attribution des ministères.