"Nous n'avons pas pour objectif de détruire l'Ukraine", affirme Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine participe au sommet des dirigeants de la Communauté des États indépendants (CEI), à Astana, au Kazakhstan, le vendredi 14 octobre 2022.
Le président russe Vladimir Poutine participe au sommet des dirigeants de la Communauté des États indépendants (CEI), à Astana, au Kazakhstan, le vendredi 14 octobre 2022. Tous droits réservés Konstantin Zavrazhin/Sputnik
Par euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le président russe Vladimir Poutine a fait une série de commentaires sur la situation en Ukraine à l'occasion d'un sommet des ex-républiques soviétiques au Kazakhstan.

PUBLICITÉ

La Russie fait "tout comme il faut" en Ukraine, il n'y aura pas "dans l'immédiat" de nouvelles frappes "massives", le chef du Kremlin a enchaîné les déclarations lors d'une conférence de presse ce vendredi, à Astana, au Kazakhstan, en marge d'un sommet de la Communauté des Etats Indépendants. 

Voici les points principaux de son allocution :

  • "Dans l'immédiat", pas de nouvelles frappes "massives"

Vladimir Poutine a affirmé ne pas prévoir de nouvelles frappes "massives" en Ukraine, après celles du début de semaine lancées en représailles de la destruction partielle du pont de Crimée qu'il impute à Kyiv. 

"Dans l'immédiat, il n'y a pas la nécessité de frappes massives. Actuellement, il y a d'autres objectifs. Pour l'instant. Après on verra", a-t-il dit, assurant qu'il n'avait pas pour but "de détruire l'Ukraine".

  • "Pas de nécessité" de pourparlers avec Biden

Il a aussi dit ne pas voir l'intérêt de pourparlers avec son homologue américain Joe Biden, même dans le cadre du sommet du G20.

"Je n'en vois pas la nécessité, il n'y a pas de plateforme de négociations actuellement", a-t-il dit avant d'ajouter qu'il n'avait pas encore décidé s'il se rendrait au sommet prévu en novembre à Bali en Indonésie.

  • Les pays d'ex-URSS "préoccupés"

Le président russe a par ailleurs admis que les pays d'ex-URSS étaient "préoccupés" par le conflit après avoir échangé avec leurs dirigeants lors de ce sommet réunissant d'anciennes républiques soviétiques. 

"Bien sûr, les partenaires sont intéressés mais aussi préoccupés par l'avenir des relations entre la Russie et l'Ukraine", a-t-il reconnu. "Mais cela n'affecte en rien le caractère, la qualité et la profondeur des relations de la Russie avec ces pays", a-t-il assuré.

  • Conflit du Haut Karabagh : "absence de compréhension" de la France

Vladimir Poutine a par ailleurs jugé que le président français Emmanuel Macron ne comprenait pas le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au Haut Karakbah, en réponse à des déclarations de ce dernier qui a accusé Moscou de chercher à déstabiliser le Caucase.

"Je pense qu'il y a une absence de compréhension du déroulement du conflit dans ces déclarations, et visiblement, d'informations de la France sur la position des parties", a affirmé le dirigeant russe.

Retrouvez ici son allocution :

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Conflit au Haut-Karabakh : l'Arménie et l'Azerbaïdjan acceptent de "ne pas recourir à la force"

Russie : crash de l'avion militaire à Ieïsk (proche de l'Ukraine), 13 morts

L'Ukraine impliquée dans l'attentat de Moscou ? Quand le Bélarus contredit Poutine