Italie : Silvio Berlusconi, chef du parti Forza Italia "renoue" avec son vieil ami Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) et Silvio Berlusconi (à droite) lors d'une conférence de presse en Italie - 25.04.2010
Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) et Silvio Berlusconi (à droite) lors d'une conférence de presse en Italie - 25.04.2010 Tous droits réservés Luca Bruno/AP
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Par Euronews avec AFP
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🇮🇹 La polémique place la future Première italienne Giorgia Meloni, chargée de constituer une coalition avec les partis de droite et d'extrême droite italiens, dans une position délicate.

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C'est une amitié qui risque de semer le trouble dans la politique italienne. Dans un enregistrement dévoilé par la presse, Silvio Berlusconi évoque ses échanges de lettres et cadeaux avec Vladimir Poutine.

Le chef du parti conservateur Forza Italia dit avoir renoué avec le président russe, un ami de longue date. 

"J'ai un peu renoué le contact avec le président Poutine, un peu beaucoup, dans le sens où pour mon anniversaire, Poutine m'a envoyé 20 bouteilles de vodka et une très gentille lettre. J'ai répondu en lui envoyant des bouteilles de Lambrusco et une très gentille lettre. Il m'a dit que j'étais le premier de ses cinq vrais amis", a indiqué l'ancien Premier ministre italien qui a fêté ses 86 ans le 29 septembre dernier.

Giorgia Meloni embarrassée

"Berlusconi en roue libre", "Berlusconi sans frein", et même, pour le quotidien La Repubblica, Giorgia "Meloni otage des pro-Russes" : la presse italienne se faisait ce mercredi un large écho des confidences faites cette semaine par le milliardaire à des députés de son parti, Forza Italia.

Cette polémique a visiblement mis la future Première ministre Giorgia Meloni du parti Fratelli d'Italia, dans l'embarras. Elle qui s'efforce de constituer une coalition entre les principaux partis de droite et d'extrême droite italiens. Elle envisageait même de confier le ministère des Affaires étrangères à un représentant de Forza Italia.

Rapidement, le parti a publié un communiqué pour clarifier sa position vis-à-vis de la Russie et de l'Ukraine, qu'elle dit "en ligne avec celle de l'Europe et des Etats-Unis"

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