Italie : Giorgia Meloni promet que Rome restera "un partenaire fiable de l'Otan"

La Première ministre italienne Giorgia Meloni, le 24 octobre à Rome
La Première ministre italienne Giorgia Meloni, le 24 octobre à Rome Tous droits réservés AP Photo/Alessandra Tarantino
Par euronews avec AFP
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La nouvelle Première ministre italienne a présenté ce mardi son programme lors de son discours de politique générale devant la Chambre des députés.

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La nouvelle Première ministre italienne Giorgia Meloni a présenté ce mardi matin son discours de politique générale au parlement, un mois jour pour jour après la victoire historique de son parti post-fasciste Fratelli d'Italia aux législatives.

L'Italie fait "pleinement partie de l'Europe et du monde occidental" a ainsi affirmé avec force la nouvelle cheffe du gouvernement italien devant la chambre des députés. 

Elle a aussi assuré que l'approche italienne n'était pas de "freiner et saboter l'intégration européenne" mais de faire mieux fonctionner la machine communautaire, dans son discours de politique générale devant les députés qui doivent voter dans la soirée la confiance à son gouvernement, un vote acquis en raison de la majorité absolue dont sa coalition dispose.

Giorgia Meloni, a également promis ce mardi que l'Italie resterait "un partenaire fiable de l'Otan" pour soutenir l'Ukraine face à la Russie.

"L'Italie continuera d'être un partenaire fiable de l'Otan en soutien à l'Ukraine", a-t-elle déclaré lors de son discours de politique générale.

Vote de confiance

Enfin, la première femme cheffe d'un gouvernement italien a nié toute "sympathie" ou "proximité" avec le fascisme.  Son parti est pourtant l'héritier du Mouvement social italien (MSI), un parti néofasciste créé après la Seconde Guerre mondiale. Elle a par ailleurs dans le passé fait part de son admiration pour Mussolini. 

Un vote de confiance sera organisé ce mardi soir à la Chambre des députés et ce mercredi au Sénat.

Avant même son discours, son allié et vice-Premier ministre Matteo Salvini, chef de la Ligue antimigrants, a tracé dans une série de tweets lundi soir un programme prévoyant une réforme des retraites, d'importantes aides aux ménages et entreprises, un taux d'imposition unique de 15% et la construction d'un pont controversé au coût faramineux entre la Sicile et la Botte italienne.

Il est vrai que ces promesses faisaient partie du programme électoral de la coalition de droite, qui comprend aussi Forza Italia de Silvio Berlusconi, mais Mme Meloni a multiplié ces dernières semaines les déclarations invitant à la prudence dans les dépenses.

La successeuse de Mario Draghi est assurée de remporter la confiance puisque sa coalition dispose de la majorité absolue dans les deux chambres.

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