L'armée ukrainienne a annoncé jeudi avoir libéré douze villages dans la région annexée de Kherson où elle a contraint les soldats russes à se retirer de l'autre côté du fleuve Dniepr.
L'armée ukrainienne a annoncé jeudi avoir libéré douze villages dans la région annexée de Kherson où elle a contraint les soldats russes à se retirer de l'autre côté du fleuve Dniepr. Les forces de Moscou ont annoncé ce vendredi en fin de matinée avoir achevé leur retraite du nord de la région. "A 05H00 heure de Moscou, le redéploiement des unités de soldats russes sur la rive gauche du fleuve Dniepr a été achevé", a annoncé le ministère russe de la Défense, assurant n'avoir subi aucune perte.
Priorité au déminage
Ce retrait sonne comme un nouveau revers cinglant pour l'armée de Vladimir Poutine, même si le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est montré plus prudent disant craindre un piège des soldats russes qui ont laissé de nombreuses mines avant de battre en retraite.
"La priorité est au déminage. Les occupants ont laissé derrière eux des milliers de mines et de munitions. J'ai souvent entendu dire qu'il faudrait des décennies pour débarrasser l'Ukraine des mines russes. Nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps. Nous devons accomplir en quelques années ce qui, ailleurs dans le monde, pourrait prendre des décennies après les combats", a déclaré Volodymyr Zelensky.
Une nouvelle aide de Washington
Plus de huit mois après le début de l'invasion russe, les États-Unis n'entendent pas renoncer à aider à l'Ukraine.
Au contraire, Washington a annoncé une nouvelle enveloppe de 400 millions de dollars destinée notamment à renforcer les capacités de défense anti-aérienne de Kyiv alors que les villes ukrainiennes et les sites stratégiques sont régulièrement la cible des missiles russes.
40 % des infrastructures énergétiques du pays ont déjà été détruites entraînant des coupures régulières de courant. Les Ukrainiens se préparent à affronter un hiver particulièrement rude.