L'insécurité au Burkina Faso prive d'école un million d'enfants (ONG)

Archives : écoliers à Laongo (centre du Burkina Faso), le 16/03/2022
Archives : écoliers à Laongo (centre du Burkina Faso), le 16/03/2022 Tous droits réservés OLYMPIA DE MAISMONT/AFP or licensors
Par euronews avec AFP, AP
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D'après l'ONG Save The Children, un million d'élèves sont privés d'école au Burkina Faso, en raison des attaques djihadistes.

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D'après l'ONG Save The Children, un million d'élèves sont privés d'école au Burkina Faso, en raison des attaques djihadistes.

"Le Burkina vient de franchir la barre dramatique d'un million d’enfants affectés par la fermeture des écoles en raison de la crise sécuritaire", écrit l’ONG dans un communiqué, ajoutant que 5 709 écoles sont fermées.

C'est deux fois plus que les chiffres annoncés par le gouvernement en début d'année.

Depuis 2017, des groupes armés islamistes visent des enseignants et des écoles au Burkina Faso, invoquant leur opposition à l'éducation occidentale et aux institutions gouvernementales.

"Ces fermetures représentent environ 22% des structures éducatives du Burkina Faso. Elles affectent 1 008 327 élèves", précise l’ONG, qui cite le dernier rapport du secrétariat technique de l’Education en situation d’urgence, un organe gouvernemental.

Selon le ministère de l’Education, plus de 28 000 enseignants sont également affectés par ces fermetures d'écoles.

Depuis plus de sept ans, civils et militaires burkinabè sont régulièrement endeuillés par des attaques djihadistes de plus en plus fréquentes, notamment dans le nord et l'est, ayant fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers.

Investi le 21 octobre président de la transition par le Conseil constitutionnel, le capitaine Ibrahim Traoré, auteur d'un coup d'Etat militaire le 30 septembre contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, s'est donné pour objectif "la reconquête du territoire occupé par des hordes de terroristes".

Il s'agissait du deuxième coup d'Etat au Burkina Faso en huit mois où les putschistes invoquaient à chaque fois la dégradation de la situation sécuritaire.

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