Mondial 2022 : premières qualifs et douches froides ce vendredi ?

Harry Kane et la sélection anglaise à l'entrainement à Al-Wakrah, le 24 novembre 2022
Harry Kane et la sélection anglaise à l'entrainement à Al-Wakrah, le 24 novembre 2022 Tous droits réservés AP Photo/Abbie Parr
Tous droits réservés AP Photo/Abbie Parr
Par euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Sur la table aujourd'hui, les premiers tickets pour le second tour. En cas de victoire, l'Angleterre et les Pays-Bas sont assurés de se qualifier pour le tableau final. A l'inverse, pour le Qatar et l'Iran, une nouvelle défaite serait synonyme d'élimination.

PUBLICITÉ

Ce vendredi marque le début de la deuxième journée de la phase de groupe. Et déjà, ce pointe à l'horizon les premières qualifications pour les huitièmes de finale et, à l'inverse, des retours à la maison.  L'Angleterre et les Pays-Bas côté pile, le Qatar et l'Iran côté face pourraient voir leur sort scellé dès ce vendredi dans le Mondial 2022.

Sur le terrain, l'Angleterre sera mathématiquement qualifiée en cas de victoire contre les Etats-Unis dans le groupe B (20h). Pour l'Iran, une seconde défaite, face au pays de Galles (11h), serait synonyme de sixième élimination en poules en autant de participations à une Coupe du monde.

Vice-champion d'Europe, demi-finaliste du dernier Mondial, l'Angleterre veut franchir la dernière marche. Le potentiel offensif de l'équipe aux Trois Lions après le large succès contre l'Iran (6-2) a impressionné. Et combien d'autres équipes peuvent se permettre d'installer sur le banc pour faire entrer en cours de jeu des attaquants du calibre de Marcus Rashford, Phil Foden et Jack Grealish? Les places de titulaires avaient été confiées à Raheem Sterling et aux enthousiasmants Bukayo Saka et Jason Bellingham.

Pour l'Iran, l'histoire est toute autre. La "Team Melli"  doit réagir contre le pays de Galles si elle veut rester dans la course à la qualification. Si cela devait être le cas, l'Iran jouerait son avenir dans la compétition lors d'une troisième affiche très attendue : les joueurs de Carlos Queiroz doivent affronter le 29 novembre les Etats-Unis, dans une revanche du match historique du Mondial 1998.

ALBERTO PIZZOLI/AFP
Menphis Depay, au centre, et la sélection néerlandaise à l'entrainement le 24 novembre à Doha.ALBERTO PIZZOLI/AFP

Dans le groupe A, celui du pays hôte, un succès sur l'Equateur mettrait les Pays-Bas, qui récupèrent leur attaquant Memphis Depay, un pied et demi en huitièmes de finale (17h). Seule une assez improbable victoire des Qataris contre le Sénégal (14h) repousserait alors l'échéance à la troisième et dernière journée.

Mais même sans son buteur-talisman Sadio Mané, et même avec la pression du résultat après la défaite inaugurale contre les Oranje (2-0), le champion d'Afrique en titre paraît très supérieur à un Qatar d'une insigne faiblesse lors de son entame de tournoi contre l'Equateur (2-0). Le petit émirat pourrait devenir le premier pays hôte de l'histoire à se voir indiquer la porte de sortie après seulement deux matches.

D'autant que l'équipe d'Aliou Cissé serait bien inspirée de soigner sa différence de buts dans un groupe où la qualification pourrait être très disputée. "L'animation offensive est un chantier pour cette Coupe du monde", reconnaît le sélectionneur sénégalais.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Autriche : trois touristes sont morts dans une avalanche

Greta Thunberg de nouveau arrêtée lors d'une manifestation pour le climat

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye a été investi à la tête du pays