Pour la première fois, le G7 s'empare de la question des crimes de guerre en Ukraine

 Le ministre allemand de la Justice Marco Buschmann, et Denys Maljuska, son homologue ukrainien.
Le ministre allemand de la Justice Marco Buschmann, et Denys Maljuska, son homologue ukrainien. Tous droits réservés Wolfgang Kumm/(c) Copyright 2022, dpa
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Par Laurence Alexandrowicz
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"Les autorités d'enquête ukrainiennes ont à elles seules documenté près de 50 000 cas de crimes de guerre", a déclaré le ministre allemand de la Justice Marco Buschmann, à l'issue d'une réunion avec ses homologues du G7.

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Pour la première fois, le G7 s'empare de la question des crimes de guerre en Ukraine. L'Allemagne, qui assure la présidence tournante du groupe des pays les plus industrialisés, a mis le sujet à l'ordre du jour : objectif, ne pas laisser impunis les crimes de guerre commis par la Russie. 

"Nous avons également convenu de mesures concrètes sur la manière de mieux coordonner nos enquêtes afin d'agir plus efficacement contre les crimes de guerre commis par la partie russe sur le sol ukrainien, a déclaré le ministre allemand de la Justice Marco Buschmann. Il faut toujours garder à l'esprit que les autorités d'enquête ukrainiennes ont à elles seules documenté près de 50 000 cas de crimes de guerre."

 L'attaque des infrastructures énergétiques est aussi un crime de guerre. Il faut aussi traduire en justice les responsables de ces crimes. La Cour Pénale Internationale a ouvert une enquête sur l'Ukraine en mars à la demande d'un premier groupe de 40 pays, initiative à laquelle se sont joints depuis d'autres États et organismes internationaux.

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