ITER : le projet international de fusion nucléaire encore retardé

La machine Tokamak ITER est photographiée à Saint-Paul-Lez-Durance, en France, le jeudi 9 septembre 2021.
La machine Tokamak ITER est photographiée à Saint-Paul-Lez-Durance, en France, le jeudi 9 septembre 2021. Tous droits réservés Daniel Cole/Copyright 2021 The AP. All rights reserved
Par euronews avec AFP
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Des défauts ont été détectés sur des pièces essentielles de ce projet évalué à plusieurs dizaines de milliards

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La construction dans le sud de la France d'Iter, le futur réacteur de fusion nucléaire, risque de prendre un sérieux retard. Ce projet international de recherche qui rassemble sept partenaires: Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie et Union européenne, vise à révolutionner la production d'énergie.

Mais le nouveau directeur général d'ITER , l'Italien Pietro Barabaschi a annoncé vendredi que le chantier faisait face à de nouveaux ennuis techniques après la découverte de défauts de construction sur les boucliers thermiques qui doivent être soumis à une chaleur extrême. 

"Nous avons deux problèmes," explique-t-il. Premier "problème": des "non-conformités dimensionnelles", en clair des écarts pouvant aller jusqu'à deux centimètres entre les parties qui doivent être soudées entre elles pour former la "chambre à vide", c'est-à-dire une gigantesque boucle en forme de chambre à air où se produira la réaction de fusion.

Et les réparations pourraient prendre des années. Sans compter les conséquences financières évalué à plusieurs dizaines de milliards d'euros. A l'origine, ITER visait à réaliser son premier plasma en 2025 et d'autres tests en 2035.

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