Le bilan d'une frappe russe sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine grimpe à 40 morts

Des secouristes transfèrent dans un sac en plastique le corps d'un homme tué lors d'un tir de missile russe sur un immeuble d'habitation, de Dnipro, lundi 16 janvier 2023.
Des secouristes transfèrent dans un sac en plastique le corps d'un homme tué lors d'un tir de missile russe sur un immeuble d'habitation, de Dnipro, lundi 16 janvier 2023. Tous droits réservés Evgeniy Maloletka/Copyright 2020 The AP. All rights reserved
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Le bilan d'une frappe russe sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine a grimpé lundi à 40 morts, devenant l'un des plus élevés depuis le début de la guerre et risquant encore de s'alourdir.

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Le bilan de l'attaque russe contre un immeuble résidentiel à Dnipro en Ukraine continue de s'alourdir. Plus de 40 corps ont déjà été récupérés dans les décombres et trente sont toujours portés disparus. Tous se trouvaient dans cet immeuble frappé par un missile ce weekend, dans ce qui constitue l'une des pires attaques de ce type depuis le début de la guerre.

Le Premier ministre suédois, qui assume la présidence tournante de l'UE, n'a pas mâché ses mots :

"Des civils innocents, y compris des enfants, ont perdu la vie ou ont été blessés dans cette attaque horrible. Alors laissez-moi être très clair, les attaques intentionnelles contre des civils sont des crimes de guerre. Les responsables de crimes de guerre devront rendre des comptes" souligne Ulf Kristersson, le Premier ministre suédois.

Des grues étaient en action pour amener les sauveteurs dans les appartements ravagés et autrement inaccessibles ou pour soulever des pans de béton. Dans les décombres, les équipes de secours cherchaient les 29 personnes toujours portées disparues, selon les autorités.

Sur ce lieu de désolation, des personnes déposaient des fleurs et des peluches à la mémoire des victimes. D'autres habitants de Dnipro donnaient vêtements ou couettes à un point de collecte mis en place par des humanitaires.

Depuis le début des opérations de sauvetage, 39 personnes ont été secourues des ruines du bâtiment.

Le Kremlin a mis deux jours à réagir, avec son porte-parole démentant que son pays puisse être responsable de ce drame :  "Les forces armées russes ne frappent pas les bâtiments résidentiels ou les infrastructures sociales. Elles frappent des cibles militaires qui sont évidentes ou camouflées" indique Dmitry Peskov.

Face à la menace d'une nouvelle offensive russe d'ampleur, les Occidentaux intensifient leur aide militaire à l'Ukraine. Londres et Varsovie prévoient désormais de lui fournir des chars. Vladimir Poutine a de son côté dénoncé les livraisons croissantes d'armes occidentales à l'Ukraine, le Kremlin jurant que les chars promis à Kiev "brûleront" sur le champ de bataille.

Moscou de son côté fournit des vidéos des ruines de Soledar.

L'armée russe et le groupe de mercenaires Wagner affirment chacun de leur côté avoir pris la ville.

L'Ukraine assure que des combats ont toujours lieu.

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