Projet d'attentat contre Emmanuel Macron : début à Paris du procès des "Barjols"

Ils sont soupçonnés d'avoir envisagé une attaque contre Emmanuel Macron. Le procès de 13 militants d'un groupe d'ultra-droite baptisé "les Barjols" s'est ouvert ce mardi à Paris.
L'enquête ouverte fin 2018 en plein début du mouvement des "gilets jaunes" se base sur des échanges via un groupe Facebook et des informations des renseignements.
Outre un projet visant à poignarder le président français lors des commémorations de l'armistice, les prévenus auraient envisagé aussi des attaques contre des migrants et des mosquées.
S'ils ne sont jamais passés à l'acte, des armes à feu et des munitions ont été saisies lors des perquisitions renforçant les soupçons à leur égard.
Pour les avocats de la défense, le dossier d'accusation est vide :
"Il n'est absolument pas démontré dans ce dossier qu'il y a un quelconque groupement terroriste avec un but commun, une entente établie en vue de déstabiliser l’État dans ses fondements", souligne l'avocate Lucile Collot.
"Nous contestons très fermement une adhésion de notre client à un quelconque projet qui ait pu être violent. A partir de là, nous, nous allons plaider évidemment avec conviction la relaxe", ajoute l'avocat François Ormillien.
Poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste, les prévenus risquent jusqu'à dix ans de prison. Le procès doit durer jusqu'au 3 février.