A Hambourg, des physiciens contre les armes nucléaires

Des manifestants anti-nucléaire réunis à Hambourg.
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Par Kristina Jovanovski
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Les membres de l'International Physicians for the Prevention of Nuclear War étaient réunis à Hambourg, en Allemagne, pour exiger la destruction de toutes les armes nucléaires et pour alerter sur les dangers de l'énergie nucléaire.

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C'est un appel pour la paix. Les physiciens internationaux pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) ont manifesté dimanche devant l'hôtel de ville de Hambourg, en Allemagne, pour exiger la destruction de toutes les armes nucléaires dans le monde.

L'organisation, lauréate du prix Nobel de la paix, a été créée dans les années 80 par des médecins américains et soviétiques qui s'opposaient à la course aux armements nucléaires

Pour les manifestants, la guerre en Ukraine augmente considérablement le risque d'utilisation de telles armes.

"L_es plus grands pays dotés d'armes nucléaires, la Russie bien sur mais aussi les États-Unis, qui sont également impliqués indirectement dans la guerre, doivent déclarer qu'ils n'utiliseront pas d'armes nucléaires dans cette guerre. Il ne doit pas y avoir de première utilisation d'armes nucléaires_", estime Angelika Claussen, co-présidente de l'International Physicians for the Prevention of Nuclear War.

Cette manifestation marque les deux ans d'un traité de l'ONU interdisant l'utilisation de ce types d'armes.

Pourtant, on estime que la Russie pourrait déployer les armes nucléaires tactiques dont elles disposent, présentées comme des "petites armes nucléaires". Mais pour les experts présents à la conférence qui a précédé cette manifestation, "les petites armes nucléaires" n'existent pas.

Ce ne sont pas seulement les armes qui inquiètent les militants, mais également les menaces de l'énergie nucléaire  et les dommages potentiels causés par d'éventuels accidents dans les centrales du monde entier.

Les experts internationaux font pression pour la création d'une zone de protection autour de la plus grande centrale d'Ukraine à Zaporizhzhia.

"Il faut faire respecter des zones de protection pour que la centrale ne risquent pas d'être touchées par des missiles, ou des bombardements. Cela minimiserait le risque, mais encore une fois, cela ne supprimera pas entièrement le risque car des fusions peuvent toujours se produire en cas de perte d'énergie, d'erreur humaine", raconte Linda Gunter de Beyond Nuclear International.

Un autre groupe d'experts se réunira mardi pour souligner les risques des armes nucléaires mardi. The Bulletin of the Atomic Scientists mettra à jour son horloge de l'apocalypse, qui symbolise la proximité de l'homme avec son propre anéantissement.

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