Manifestations anti-Suède dans plusieurs pays musulmans

Des manifestants protestent contre la "profanation" du Coran
Des manifestants protestent contre la "profanation" du Coran Tous droits réservés Diritti d'autore AP Photo/Khalil Hamra
Tous droits réservés Diritti d'autore AP Photo/Khalil Hamra
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Des centaines de manifestants en Iran, Irak et au Liban, ont dénoncé la "profanation" du Coran en Suède et aux Pays-Bas la semaine dernière. Ils appellent également au boycott de toutes les importations suèdoises.

PUBLICITÉ

Drapeaux suédois brûlés, Corans levés vers le ciel, appels au boycott et critiques de l'Occident: des centaines de musulmans ont exprimé leur colère devant l'ambassade de Suède à Téhéran, en Iran, après qu'un militant d'extrême droite suédo-danois ait brûlé un Coran devant l'ambassade de Turquie à Stockholm samedi dernier.

Même scènes de colère en Iraq. Après la prière du vendredi, des nombreux fidèles ont signé des pétitions et manifesté dans le quartier chiite de Sadr City à Bagdad pour condamner ce qu'ils considèrent comme un sacrilège. Ils appellent également à l'interdiction de toutes les importations suèdoises. Le puissant religieux chiite irakien Muqtada al-Sadr a prévenu que brûler le Coran "entraînera la colère divine".

Au Liban, les manifestants ont également brûlé le drapeau des Pays-Bas au côté de celui de la Suède. Dimanche dernier, un responsable néerlandais du mouvement d'extrême droite Pegida avait été filmé en train de déchirer des pages d’un exemplaire du Coran à proximité de la chambre basse du Parlement néerlandais à la Haye.

Des rassemblements similaires ont eu lieu dans plusieurs pays à majorité musulmane.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Suède : la montée de l'extrême droite sur fond de précarité sociale

La Suède n'aura pas le soutien turc pour l'Otan, prévient Recep Tayyip Erdogan

Otan : quand la Turquie dira-t-elle « oui » à la Finlande et à la Suède ?