En République tchèque, participation record de 70% pour le second tour de la présidentielle

Access to the comments Discussion
Par Ádám Magyar
Le président élu de la République tchèque Petr Pavel et la présidente slovaque Zuzana Caputova après l'annonce des résultats préliminaires du second tour de la présidentielle
Le président élu de la République tchèque Petr Pavel et la présidente slovaque Zuzana Caputova après l'annonce des résultats préliminaires du second tour de la présidentielle   -  Tous droits réservés  Petr David Josek/Copyright 2023 The AP

En République tchèque, le second tour de la présidentielle a déplacé les foules.

Plus de 70 % des électeurs ont voté, une participation record.

Petr Pavel, vainqueur de la présidentielle, a obtenu près d'un million de voix de plus que son adversaire, l'ancien Premier ministre populiste Andrej Babis.

Et c'est à Prague qu'il a fait le plein de voix, 76% des suffrages contre 58% au niveau national.

"Je suis très fier d'être tchèque, maintenant que M. Pavel va être président de la République. C'est un moment vraiment spécial pour moi" explique Martin, un électeur de Prague.

"Je pense que le meilleur candidat a gagné et que Petr Pavel peut représenter correctement la République tchèque" souligne Stella.

Andrej Babis s'est lui imposé principalement dans le nord-ouest et le nord-est du pays, notamment à Znojmo, près de la frontière autrichienne :"Son parti avait remporté les élections locales , ce qui est la principale raison pour laquelle Babis a pu gagner ici. Si nous regardons les résultats de cette élection, nous voyons qu'il a gagné dans les petites villes et villages, et Znojmo est une petite ville" explique l'un de ses habitants.

Andrej Babis entretient une relation de longue date avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et il existe des similitudes dans leur politique.

"Tout comme Viktor Orban l'année dernière, Andrej Babis a accusé son adversaire pendant la campagne d'être pro-guerre. Mais cela ne lui a pas suffi pour gagner. La grande question est maintenant de savoir si Andrej Babis a encore un avenir politique dans le pays"  souligne Ádám Magyar, l'envoyé spécial d'euronews en république tchèque.