Séismes en Turquie et en Syrie : le point sur l'aide internationale

Des dizaines de nations et d'organisations ont proposé de participer aux efforts de sauvetage dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie après les tremblements de terre de lundi qui ont déjà fait des milliers de victimes.
L'Union européenne a activé son "mécanisme de protection civile", et des équipes issues de dix Etats membres ont été "rapidement mobilisées", les équipes néerlandaise et roumaine étant déjà parties, selon un communiqué du commissaire européen à la Gestion des crises, Janez Lenarcic, publié lundi soir.
Côté français, 139 secouristes de la Sécurité civile devaient s'envoler lundi en soirée pour la Turquie, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Par ailleurs, une trentaine de bénévoles de l'association Pompiers de l'urgence internationale, basée dans le centre de la France, doit y partir ce mardi.
Le président russe Vladimir Poutine a également indiqué envoyer "des secouristes" dans les deux pays après des entretiens avec ses homologues Recep Tayyip Erdoğan et Bachar al-Assad. Des soldats russes sont déjà présents en Syrie.
Les Etats-Unis ont quant à eux déclaré qu'ils étaient "engagés" à aider les habitants "des deux côtés" de la frontière turco-syrienne, mais Washington a exclu de traiter directement avec le gouvernement syrien.
La Grèce a pour sa part promis de "mettre à disposition toutes ses forces" pour aider la Turquie, par l’intermédiaire de son Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Et ce, malgré des tensions diplomatiques entre Athènes et Ankara.
Informations contradictoires concernant l'aide israélienne en Syrie
Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a "ordonné à toutes les autorités de se préparer immédiatement à fournir une assistance médicale et des secours", a-t-on appris dans un communiqué.
Concernant la Syrie, les informations sont contradictoires. M. Nétanyahou a annoncé avoir "approuvé" l'envoi d'aide à la Syrie, après une demande de Damas reçue via des canaux "diplomatiques", les deux pays ennemis n'ayant pas de relations officielles.
Faux, a réagi Damas peu après : une source officielle syrienne a "nié et fait fi des allégations des responsables israéliens".
Une quinzaine d’autres pays, dont l’Ukraine, ont également promis de l’aide, alors que les recherches de survivants dans les décombres se poursuivent.